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Incipit L'étranger de Camus. Analyse linéaire.

Publié le 17/05/2020

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« 1er passage l'Etranger 2 premiers paragraphes d'une écriture blanche, qui ne paraissait laisser aucune émotion.

Personnage totalementanonyme, mais qui a l’air au fil de quelques indices plus humain "maman".

Son humanité s'exercerait naturellement"comme si maman n’était pas morte" ce ne sont pas les événements qui le touchent, ce sont les gens autour de lui:patron ne peut pas lui interdire de manquer le travail, mais qu'il aurait pu lui présenter ses condoléances.

Il fait ladifférence entre l'événementiel et l'humain, mais cet humain il ne l'exprime pas de façon habituelle. - fin du 2eme paragraphe, on s'aperçoit que notre personnage principal a quand même besoin de repères arbitrairesfactrices, on habitue les gens a mettre des étiquettes sur tout "affaire classée" "allure plus officielle" "après l'enterrementau contraire" ce au contraire prouve qu'il fait la distinction entre les faits et l'interprétation des faits a laquelle les gens ensociété procèdent.

Donc il a plus de nuance et discernement et sensibilité que ses contemporains qui mélangent tout. - 3eme paragraphe : il concrétise ses projets, "j’ai pris l'autobus" on voit que des qu'il entre dans l'action la chaleur s'abat sur lui et ne va plus quitter ses actions jusqu'à la fin du livre.

Cette chaleur va être récurrente presque permanente etextreme dans les moments clés de son existence.

"il faisait très chaud" sorte de début dune métaphore filée de la chaleur,cependant, indépendamment du fait que l'incipit du roman fixe généralement des personnages une atmosphère unesituation, ici en effet on fixe l'atmosphère mais on ne connait des personnage et du personnage principal que très peu dechoses, bizarrement moins on nous en dit et plus on a accès a ses besoins immédiats, il a chaud, va manger.Paradoxalement, on en devine plus, le pouvoir de la suggestion semble énorme.

"j'ai mange au restaurant chez célestecomme d'habitude" belle allitération en c avec une sorte de prolongement par la sifflante s et z autobus faisait célesteavaient tous.

Insistance sur une atmosphère très enveloppante.

Céleste semble renvoyer au ciel et c'est donc le besoinprimaire de manger qui est associe au spirituel, le "comme habitude" donne au personnage une vie sociale, on a comprisque son patron déjà lui conférait cette vie sociale, cependant ici ce n’est plus l'employé mais l'homme qui a une vie sociale,d'autant plus important que c'est céleste qui va lui dire on a qu'une mère, et qui va lui rappeler ce que généralement lesparents disent aux enfants on a qu’une mère.

Une sorte de sentence, de vérité générale qui semble remettre lafondamentaliste au coeur de la situation car a priori ce sont les autres qui ont de la peine pour lui et non pas lui pour samère.

Donc ces gens la semblent plus proches de lui que lui par rapport a sa mère.

D'ailleurs ils vont aussi l'accompagnerjusqu'à la porte, ils l'encadrent et le soutiennent.

Cela va le troubler " jetais un peu étourdi" émotion a ce moment la alorsqu'il n'y en avait pas au départ.

Il va nous bousculer dans nos préjuges.

Est il vraiment ému ou c'est parce que il est gêné,en tout cas il poursuit sont récit factuel.

Il fait exactement ce qu'il faut faire, seulement on va remarquer "il a fallu que jemonte" la sensation qu'il est oblige de la faire, nous donne même la justification, donc il est clair qu'il se sent d'avantagemanipule par les habitudes que véritablement concerne. - Dernier paragraphe : conséquence : subitement la phrase s'emballe et se développé, gradation en crescendo.

Il y atoute une énumération.

Les habitudes sont telles si nombreuses quelles l'épuisent puisqu'il va s'assoupir.

On est étonnequ'il s'endorme alors qu'il vient d'être confronte a la perte de sa mère.

On va le forcer a agir dune façon traditionnelle,courir, supporter inconvénients des transports, supporter odeur de l'essence.

Il finit son énumération par une sensationphysique mais aussi quelque chose de très étonnant, une réverbération de la route oui mais du ciel pas de cette façon.Réverbération du ciel ne de dit pas, il est sensible a tout, ses sens qui sont en éveil pas son esprit.

Il semble prive deconscience et au contraire totalement dépendant de des sens on a de nouveau altération en c puis en s qui nous faitcomprendre qu'il a plus de perception que de raisonnement, et donc le ciel pour lui ne représente pas non plus une aidequelconque a la perte de sa mère, le ciel n'est q'un élément naturel supplémentaire qui le met en condition physique.

Une suite de verbes au passe compose, on va glisser vers la forme passive pour en arriver a jetais tasse.

Donc uneprogression vers le passe de plus en plus lointain comme sil s'éloignait du présent petit a petit et s'engageait vers unpasse qui dure.

A la fin du paragraphe il reviendra au passe compose, donc passe proche.

2 déductions: il n'est jamaisdans le présent, et insiste beaucoup sur les accomplis, ses repères fondamentaux sont ce qu'il a vécu et qui continuent dele marquer plutôt que ce qu'il doit vivre.

Il subit "j'ai dit oui pour ne plus voir a parler" le présent pour lui ne se vit pas.

On se sait pas comment interpréter le sourire du militaire "si je venais de loin" très curieux.

Ce personnage principal a l'airde savoir comment on coupe court aux préjugés.

Il n'a pas l'air de supporter et d'accepter la normalité.

- Conclusion: il ne parait pas avoir des réactions habituelles, cependant la deictisation du "je" très importante pose unénorme problème d'individualité, qui est il exactement? Il a l'air d'avoir terriblement besoin de se définir de se situer.

Estce que c'est lui qui se différencie du monde ou l'inverse le monde qui le rejette.. »

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