Databac

analyse linéaire de déclaration de droit de la femme et de la citoyennes (Postambule)

Publié le 02/12/2023

Extrait du document

« 2ème analyse linéaire POSTAMBULE DE DDFC Problématique: Comment ce Postambule cherche-t-il à mobiliser les femmes dans la lutte pour l’égalité ? Pour mener cette analyse linéaire du Postambule de la DDFC , nous suivrons les mouvements du texte.

D’abord l’appel aux femmes du début du passage à «devenu injuste envers sa compagne», Ensuite, la prise de conscience de «ô femmes! Femmes» à «tout auriez-vous à répondre» Enfin, l’exhortation à agir de «S’il s’obstinaient » à «Vous n’avez qu’à le vouloir ». 1) L’appel aux femmes Le Potambule commence, comme un discours qui adresse à toutes les femmes de façon assez familière .

L’utilisation de l’impératif présent « Réveille-toi » permet à ODG de se rapprocher des femmes à qui elle s’adresse.

On note également la métaphore du sommeil (verbe réveiller) qui reproche aux femmes leur inaction . Ensuite ODG évoque « le tocsin de la raison » qui représente métaphoriquement la Révolution.

S’il « se fait entendre dans tout l’univers » (hyperbole), il devrait pouvoir réveiller les femmes.

ODG réemploie l’impératif présent : « reconnais tes droits » pour inciter les femmes à se battre .

ODG s’attache dès la seconde phrase à faire sentir aux femmes comme la situation est favorable à un changement de leur condition : elle fait l’énumération en gradation des caractéristiques négatives de l’ancien régime, supprimées par la Révolution « Le puissant empire de la nature n’est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superposition et de mensonges».

Mais si la Révolution a permis de libérer «l’homme esclave», de «briser ses fers» (métaphore filée + hyperbole) elle a oublié la femme.

Le parallélisme «Devenu libre, il est devenu injuste» reproche directement aux hommes d’avoir utilisé les femmes pendant la Révolution, sans les laisser ensuite profiter ds graines qu’elles ont semées. 2) La prise de conscience Apostrophe exclamative «ô femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d’être aveugle ?»ne s’adresse non plus à la femme en général, mais à la multitude, en témoigne l’ajout du -s du pluriel.

On note une longue série de question rhétorique, visant à pousser les femmes à réfléchir à leur condition.

La métaphore de l’aveuglement, qui remplace le sommeil, se trouve dans la lignée des Lumières qui voulaient éclairer les hommes en combattant l‘obscurantisme.

ODG veut pousser les femmes à réfléchir à leur condition.

Pour cela elle emploie encore une série de question rhétoriques, auxquelles elle répond directement.

« Quels sont les avantages que vous avez recueillis pendant la Révolution ? ».

La réponse prend la forme d’un parallélisme qui accentue l’idée que la Révolution n’a pas améliorer la condition des femmes, mais a empiré sa situation.

La Révolution est décrit comme une défaite pour les femmes.

Elles avaient au moins un certain pouvoir sur la faiblesse des hommes, en luttant pour leur libération, elles se sont condamnées à subir leurs « injustice ».

ODG insiste sur leur faiblesse avec la métaphore « votre empire est détruit ».

ODG est convaincue que l’égalité H/F est une loi naturelle.

Elle encourage la femmes à réclamer ses droits et son patrimoine qui sont fondés sur « les sages décrets de la nature».

ODG rassure ensuite les femmes avec la question rhétorique « qu’auriez-vous à redouter pour une si belle entreprises? » Elle en profite pour dénoncer les deux système au service de l’oppression de la femme : la religion et la politique.

La périphrase «le législateur des noces de Cana» désigne le Chris, les noces de Cana, l’épisode des Evangiles où il change l’eau en vin, une phrase qu’il s’adresse à sa mère « Femme,qu’avons-nous de commun en cette affaire ».

ODG montre ici que la religion chrétienne justifie l’oppression des femmes.

Pour la suite, cette « morale » « longtemps accrochée aux branches » et « plus de saison » (métaphore filée de la nature= la Révolution est une changement de.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles