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Analyse de l'oeuvre poétique d'Apollinaire

Publié le 09/12/2021

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Né à Rome, il est le fils naturel d'un officier italien et d'une jeune femme fantasque d'origine balte, Angelica de Kostrowitzky, dont il porta le nom, avant d'adopter le pseudonyme de GUILLAUME APOLLINAIRE fait de ses deux premiers prénoms francisés (Guillelmus Apollinaris). Son enfance est une suite d'aventures, où l'entraîne l'impécuniosité de sa mère. Chargé d'un préceptorat en Rhénanie, il s'éprend d'une jeune Anglaise, Annie, dont il sera le « mal aimé », et profite de ses vacances pour visiter l'Europe centrale. Ces voyages, dont il fait la plus grande partie à pied, enrichiront sa poésie de mainte notation pittoresque. A partir de 1903, il se fixe à Paris. Il y fréquente des peintres d'avant-garde (Vlaminck, Derain, Picasso, Dufy) et des écrivains (P.-J. 'Touret, André Salmon, Max Jacob). Il se lie avec Marie Laurencin. La rupture de cette liaison en 1912 lui inspire son poème Le Pont Mirabeau. En 1914, il se fait naturaliser et s'engage. Nouvelle idylle et nouvelle déception. Cette fois la cruelle se nomme Louise de Coligny-Châtillon (Lou). A la suite d'une blessure de guerre, il subit deux trépanations. Touché par l'épidémie de grippe, il meurt en 1918, quelques mois après s'être marié avec Jacqueline, « l'adorable rousse » dont il est question dans Calligrammes.

« GUILLAUME APOLLINAIRE (1880-1918) Né à Rome, il est le fils naturel d'un officier italien et d'une jeune femme fantasque d'origine balte, Angelica deKostrowitzky, dont il porta le nom, avant d'adopter le pseudonyme de GUILLAUME APOLLINAIRE fait de ses deuxpremiers prénoms francisés (Guillelmus Apollinaris).

Son enfance est une suite d'aventures, où l'entraînel'impécuniosité de sa mère.

Chargé d'un préceptorat en Rhénanie, il s'éprend d'une jeune Anglaise, Annie, dont il serale « mal aimé », et profite de ses vacances pour visiter l'Europe centrale.

Ces voyages, dont il fait la plus grandepartie à pied, enrichiront sa poésie de mainte notation pittoresque.

A partir de 1903, il se fixe à Paris.

Il y fréquentedes peintres d'avant-garde (Vlaminck, Derain, Picasso, Dufy) et des écrivains (P.-J.

'Touret, André Salmon, MaxJacob).

Il se lie avec Marie Laurencin.

La rupture de cette liaison en 1912 lui inspire son poème Le Pont Mirabeau.

En 1914, il se fait naturaliser et s'engage.

Nouvelle idylle et nouvelle déception.

Cette fois la cruelle se nomme Louisede Coligny-Châtillon (Lou).

A la suite d'une blessure de guerre, il subit deux trépanations.

Touché par l'épidémie degrippe, il meurt en 1918, quelques mois après s'être marié avec Jacqueline, « l'adorable rousse » dont il est questiondans Calligrammes. PRINCIPALES ŒUVRES L'Enchanteur pourrissant (1909). Variations en prose sur la légende de Merlin et de la fée Viviane.

L'Hérésiarque et Cie (1910). Contes dont l'inspiration dominante est un sadisme macabre.

Alcools (1913). Le titre correspond mal au contenu de l'oeuvre.

Les poèmes de ce recueil sont pour la plupart ou nostalgiques ouempreints d'une exquise drôlerie.

C'est en corrigeant les épreuves d'Alcools que Guillaume Apollinaire prit le parti de supprimer toute ponctuation. Le Poète assassiné (1916). Oeuvre narrative, à la fois symbole, satire et fantaisie cocasse.

Les Mamelles de Tirésias (1917). Drame héroï-comique, parfaitement extravagant, à l'occasion duquel Apollinaire forgea le mot « surréaliste ». Calligrammes (1918).

Apollinaire entend par « calligrammes » des poèmes dont la disposition typographique représente la forme des objets évoqués: cravate, mandoline, jet d'eau.

Mais les calligrammes proprement ditstiennent assez peu de place dans ce recueil, où dominent les impressions de guerre. Ombre de mon amour (1947).

Poèmes dont la plupart furent écrits pour Lou, d'octobre 1914 à septembre 1915, et dans lesquels Apollinaire se plaint de l'indifférence de la jeune fille.

La publication en fut retardée par la volonté de ladestinataire. DOUBLE ASPECT DE SA POÉSIE Lorsqu'il veut être simple et sincère, c'est un poète d'un très grand charme.

Bon vivant et joyeux compagnon, maissentimental et mélancolique au fond delui-même, il joue délicatement avec ses émotions, il n'a pas l'air d'y attacher trop d'importance, il en fait la matièred'une rêverie pleine d'imprévu, où le tragique est voilé sous la fantaisie de l'humour.

Le Pont Mirabeau, tendreévocation de l'amour qui passe et que l'on ne peut retenir, est une sorte de complainte.

La Chanson du Mal aimé,oeuvre beaucoup plus longue et plus ancienne, inspirée par l'indifférence d'Annie et par la tristesse des soirslondoniens, contient, à côté de passages moins bien venus, des strophes où l'on trouve déjà ce ton émouvant decomplainte populaire, ce style si joliment désarticulé.

Ailleurs, il décrit des scènes de vie familière (Les Femmes), despaysages (Mai), il conte des légendes (La Loreley), il évoque de gracieux fantômes d'amour (Annie), il dit sonexpérience de combattant (Il y a...).Sa prétention à rénover la poésie française se manifeste par des initiatives qui ont pu paraître extravagantes.Poursuivant un effort parallèle à celui de son ami Picasso, influencé par Max Jacob et Jarry, du saugrenu, descombinaisons de hasard.Dans quelle mesure se prenait-il au réduit le travail de création consciente au bénéfice de l'irrationnel, du sérieux, ilest difficile de le dire.

On peut assurer que la partie « surréaliste » de son.

œuvre n'est pas la meilleure.

Mais lesprincipes qu'il a révélés ont profondément marqué la poésie française.

« Des notions de liberté, de risque,d'aventure, il a fait des choses réelles, excitantes, dangereuses » (Marcel Raymond).. »

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