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Analyse de l'oeuvre de COLETTE

Publié le 09/12/2021

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GABRIELLE COLETTE a passé son enfance et sa jeunesse à Saint-Sauveur en Puisaye, où elle est née. Sa personnalité, ses goûts, ont été modelés par l'influence de sa terre natale, à laquelle est associée dans son oeuvre l'image de ceux qu'elle a aimés, particulièrement de sa mère, une femme intelligente et fine, que dans la famille on appelait Sido. A vingt ans, elle se marie avec aventurier des lettres, Henri Gauthier-Villars dit Willy, qui découvre le talent de sa jeune femme. Divorcée après treize ans de mariage, elle devient artiste de music-hall. En 1912, elle se remarie avec le journaliste Henry de Jouvenel. Les années qui suivent la première guerre mondiale sont les plus fécondes de sa carrière. Plus tard, elle connaît les honneurs officiels. Elle fait partie de l'Académie royale de Belgique. Elle préside l'Académie Goncourt. Elle vieillit immobilisée par une arthrite, mais elle reste, jusqu'à la fin, activement mêlée à la vie littéraire, trouvant même l'occasion d'une popularité rajeunie dans les adaptations cinématographiques de certaines de ses oeuvres.

« COLETTE (1873-1954) GABRIELLE COLETTE a passé son enfance et sa jeunesse à Saint-Sauveur en Puisaye, où elle est née.

Sa personnalité, sesgoûts, ont été modelés par l'influence de sa terre natale, à laquelle est associée dans son oeuvre l'image de ceux qu'elle aaimés, particulièrement de sa mère, une femme intelligente et fine, que dans la famille on appelait Sido.

A vingt ans, elle semarie avec aventurier des lettres, Henri Gauthier-Villars dit Willy, qui découvre le talent de sa jeune femme.

Divorcée aprèstreize ans de mariage, elle devient artiste de music-hall.

En 1912, elle se remarie avec le journaliste Henry de Jouvenel.Les années qui suivent la première guerre mondiale sont les plus fécondes de sa carrière.

Plus tard, elle connaît leshonneurs officiels.

Elle fait partie de l'Académie royale de Belgique.

Elle préside l'Académie Goncourt.

Elle vieillit immobiliséepar une arthrite, mais elle reste, jusqu'à la fin, activement mêlée à la vie littéraire, trouvant même l'occasion d'unepopularité rajeunie dans les adaptations cinématographiques de certaines de ses oeuvres. PRINCIPALES OEUVRES Claudine à l'école (1900).

Claudine à Paris (1901).

Claudine en ménage (1902).

Claudine s'en va (1903). Ces romans, faits de confidences très arrangées, parurent d'abord sous la signature de Willy.

En réalité, Willy s'étaitborné à contrôler le travail de sa femme et à stimuler le côté ingénument libertin de son inspiration. Sept dialogues de bêtes (1904) : premier livre signé du nom de Colette.

La Retraite sentimentale (1907). Claudine vit retirée dans la maison de son enfance, pendant que an Renaud, son mari, se fait soigner en Suisse.

Elleanalyse son tourment de femme seule, éprouve dans la solitude toute la force de son amour, et prend mieux consciencedes liens qui l'unissent à la nature, en qui elle trouve sa consolation, lorsque Renaud vient à mourir. Les Vrilles de la vigne (1908). Récits poétiques, où domine le sentiment de la nature.

La même inspiration se retrouve, avec une part plus grande laisséeau souvenir, dans La Maison de Claudine (1922), La Naissance du jour (1928), Sido (1930). La Vagabonde (1910).

L'Entrave (1913). Dans ces deux romans, Colette prête à son hernie, Renée Néré, ses propres problèmes. Chéri (1920).

Le Blé en herbe (1923).

La Fin de Chéri (1926).

La Seconde (1929).

La Chatte (1933).

Gigi (1944). Ces romans, où l'amour est étudié sous des aspects et dans des milieux très différents, ne sont pas exempts d'unecertaine amertume. LA SENSIBILITÉ DE COLETTE Elle éprouve pour tout ce qui existe une sorte d'attachement fraternel.

L'être humain, les bêtes, dont elle se plaît à «caresser les toisons tièdes », la nature, tout l'émeut, elle entre en sympathie avec tout.

Elle n'a pas de peine à se mettre àla place d'autrui, à pénétrer les âmes étrangères.

Mais c'est la confidence directe ou voilée qui lui convient le mieux.

Sesromans n'ont été longtemps que les récits arrangés de ses propres expériences.

Elle n'a jamais plus de talent quelorsqu'elle s'abandonne au fil de ses souvenirs, par exemple dans La Maison de Claudine ou dans Sido.Retraite sentimentale a pu être considérée comme un des meilleurs romans d'amour du XXe siècle. LA MORALE DE COLETTE Étrangère à toute rigueur morale, à tout conformisme, elle paraît avoir pour unique affaire de suivre son instinct, deprofiter sensuellement de toutes les joies qui s'offrent à elle.

Les héros de ses romans sont innocemment immoraux.Comme elle, ils n'ont pas de principes.

Elle les considère avec une indulgence que l'on ne partage pas toujours.

Chéri estle jeune amant d'une femme âgée.

« Qui peut aimer Chéri, s'il n'a l'âme un peu basse? » (P.

de Boisdeffre).Pourtant, il se dégage de son oeuvre cette leçon que la chasse au plaisir est toujours décevante.

Le vrai contentement nese trouve que dans les joies simples.

Même l'amour lui est un peu suspect.

Elle cite comme une marque de sagesse cetteréflexion de Sido : « L'amour, ce n'est pas un sentiment honorable ». L'ART DE COLETTE Son art ne s'écarte jamais de la vérité.

Elle ne déforme pas, ne schématise pas.

Elle traduit directement la sensation, necraignant pas de recourir aux impressions des sens les moins intellectualisés : l'odorat, le goût, le toucher.

Devant la caged'un python, elle fait cette remarque : « On respire ici une odeur de flaques à demi taries, d'excréments inconnus, un airverdâtre et sucré qui amollit le coeur ».

Elle s'exprime en un langage dru, vigoureux, d'une saine franchise, non seulementévocateur, mais capable de créer la présence et la vie.

Elle trouve que la feuille du figuier au revers est râpeuse comme «une langue de fauve », et que l'araignée des jardins a « le ventre en gousse d'ail ».

A la fois très spontanée et conscientedes effets à produire, elle n'a pas à chercher pour découvrir la tournure ou l'image dont elle a besoin.

Son sentiment de lapoésie les lui suggère, conférant à son style une richesse luxuriante, sans altérer en rien sa grâce naturelle.

Elle estparticulièrement inspirée, quand elle évoque la Puisaye : « bois profonds que la première poussée des bourgeonsembrume d'un vert insaisissable »; « prairies fauchées à l'heure où la lune ruisselle sur les meules rondes ».

Colette est unde nos grands poètes de la nature et du souvenir.. »

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