Analyse complète de L'Etranger d'Albert Camus

« Titre du récit : L’Étranger Auteur : Albert Camus Date de publication : 1942 LE CONTEXTE I.

Dans quel contexte l’œuvre s’inscrit-elle ? Principaux éléments de la biographie de l’auteur Albert Camus est né en Algérie en 1913.

Pendant sa carrière il eut diverses professions tels que romancier, dramaturge, philosophe et journaliste engagé. Membre de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale, ils mènent un combat contre les libertés.

Étant journaliste au Combat, ses prises de conditions font beaucoup parler, notamment l’indépendance de l’Algérie.

En effet, il se bat contre les inégalités dans les conditions de vie des musulmans de l’Afrique du Nord. Il a reçu le Prix Nobel de la Littérature en 1957.

Il meurt à l’âge de 47 ans lors d’un accident de voiture. Contexte littéraire Paru en 1942, L’Étranger est associé au mouvement existentialiste.

Son écriture est relativement classique.

Il s’agit du premier titre du « cycle de l’absurde » (cycle de 4 œuvres), où l’auteur traite d’une vision absurde l’existence.

Les 3 autres ouvrages du cycle sont Le Mythe de Sisyphe (essai) et Caligula et Le Malentendu (pièces de théâtre). Contexte historique Le récit prend place dans une Algérie divisée.

Il s’agit d’une colonie française depuis le XIXe siècle.

Les Français détiennent le pouvoir économique et culturel.

Dans le récit seuls les Européens sont nommés.

L’auteur veut à travers ce texte, sensibiliser le lecteur de manière intelligente sur le climat qui règne sur l’Algérie. L’INTRIGUE I.

Proposez dix mots pour résumer l’œuvre que vous avez lue.

A partir de cette liste, rédigez un court résumé de l’intrigue. Étranger / Indifférence / Insensibilité / Amour / Meurtre / Procès / Naïveté / Condamné / Absurdité / Émotions Tout d’abord, le titre de l’œuvre « L’Étranger », renvoie au personnage principal Meursault.

Ce dernier semble « étranger » à sa propre vie.

En effet, dès le début de l’œuvre, il semble confus par rapport à la date du décès de sa mère.

Cet évènement a révélé que Meursault était indifférent face à la mort de sa mère.

Il n’éprouve aucune tristesse, aucun sentiment, aucune émotion.

Le lendemain, lors de l’enterrement qui se passe à Alger (à 30km de Marengo), il rencontre Marie qui mettra en avant son insensibilité à la souffrance.

Les deux flirtent ensemble le weekend.

A son retour à Marengo, Meursault et Marie passe plus de temps ensemble.

Un jour ils surprennent une discussion chez son voisin Raymond Sintès.

Ce dernier lui demande de témoigner pour sa défense et il accepta. Marie, Meursault et Raymond partent en week-end dans un maison d’un ami.

Lors de ce séjour, Marie, éprouvant des sentiments pour Meursault, lui demande de l’épouser.

Ce dernier lui répond qu’il était d’accord même si cela n’avait pas d’importance.

Ce passage révèle également l’indifférence du personnage.

Ainsi, lors de ce séjour, Raymond retrouve l’homme à qui il en veut, qui est désigné par le terme « Arabe ».

Ensuite lors d’une promenade sur la plage, une grosse dispute éclata.

Et Meursault tua l’Arabe. Dans la deuxième partie de l’œuvre, les premiers interrogatoires avec le juge ont lieu.

La justice attribue un avocat commis d’office à Meursault.

Après 5 mois d’emprisonnement, ce dernier semble être habituer à cette vie sans être forcément triste.

Durant le procès, son indifférence lui sera reproché notamment sur son comportement lors de la mort de sa mère.

Ses réponses aux questions posées sont naïves, simple.

Il n’éprouve toujours aucune émotion.

Son jugement portera essentiellement sur cet évènement que sur le meurtre qu’il a commis.

Après plusieurs témoignages, la Cour délibère et condamne Meursault à mort.

Enfin, le jour avant son exécution, Meursault reçois la visite d’un aumônier dans sa cellule. Lorsque ce dernier s’en va Meursault a les yeux pleins de larmes.

Cette scène marque une rupture avec tout le reste de l’œuvre et avec l’absurdité du personnage. A l’approche de sa mort, le Soleil présent au début du récit est remplacé par les étoiles.

Meursault, semble plus heureux de vivre dans l’absurdité que dans un monde qui a un sens. On note aussi que le nom Meursault contient les verbes MOURIR ET SAUVER. C’est en effet, l’approche de la mort qui lui révèle le sentiment de vivre heureux dans l’absurdité. LES PERSONNAGES II.

Quelles relations entretiennent les personnages entre eux ? - Meursault : C’est le personnage principal du roman mais aussi le narrateur.

Il ne connait pas son père et ne croit pas en Dieu.

Il trouve que cela n’a pas d’importance. Il a une maîtresse qui s’appelle Marie.

C’est une personne insensible et indifférente. Face à chaque chose il dit que « ça lui est égal ».

Il se comporte comme si la vie n’avait pas de sens pour lui.

Il est étranger à la société.

C’est un personnage renfermé, qui n’aime pas parler et refuse de mentir. - Marie Cardona : Il s’agit de la maîtresse et ancienne collègue de bureau de Meursault.

Il se retrouve lors de l’enterrement de sa mère.

Elle permet en quelque sorte la communication de ce dernier avec la nature. - Raymond Sintès : C’est l’ami et le voisin de palier de Meursault.

C’est un boxeur, tjs bien habillé.

C’est lui qui a demandé à Meursault de lui écrire une lettre pour sa maîtresse.

C’est lui aussi qui a mis en contact la victime et le meurtrier.

Il assistera au procès et témoignera. - Le vieux Salamano : voisin de palier qui vit avec son chien après la mort de sa femme. - Céleste : propriétaire d’un resto où Meursault y aller manger habituellement - Emmanuel : collègue de service de M.

à qui il a emprunter la cravate noire et le brassard pour aller à l’enterrement de sa mère. - L’Arabe : tué par Meursault - M.

et Mme.

Masson : amis de Raymond.

Ce sont eux qui ont invités R, M, M à la plage.

M.

est grand et Mme.

Est petite et gentille et ronde. - Un groupe d’Arabes : dont le frère de la maîtresse de Raymond - Le concierge : gardien de l’asile où était la mère de Meursault. - Le vieux Thomas Pérez : vieil ami de la mère de M.

Ils étaient ensemble à l’asile. - Le juge d’instruction : il interroge Meursault aussi bien sur son meurtre que sur son âme - L’avocat : il cherche à faire de belle phrase plutôt que de défendre Meursault - L’aumônier : il fait tout pour convertir Meursault avant.... »