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Fiche de révision : L’incipit de l’Etranger Albert Camus

Publié le 08/06/2021

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« Fiche de révision : L’incipit de l’Etranger Albert Camus est un écrivain français du XXème siècle, qui a articulé sa création littéraire à travers deux cycles : l'absurde et la révolte.

L'Etranger , paru en 1942, appartient au cycle de l'absurde .

Il y présente un homme happé par des circonstances extérieures qu'il ne parvient pas à dominer et qui l'entraineront jusqu'à une condamnation à mort.

L'extrait commenté est précisément l'incipit de ce roman.

Le lecteur découvre d'emblée une ambiance étrange, faite d'une passivité latente, malgré un récit à la première personne. En quoi cet incipit est-il étrange ? Tout d’abord nous verrons un roman qui s’écarte des codes traditionnels, ensuite nous nous intéresserons au narrateur et enfin nous parlerons de la condamnation de Meursault. I) Un roman qui s'écarte des codes traditionnels A) un cadre spatio-temporel flou Les compléments circonstanciels de lieux ne nous donnent que des indications vagues du lieu où se passe l'histoire.

Même les lieux précis comme "chez Céleste" ne vont pas jouer de rôle en particulier. Les compléments circonstanciels de temps nous donnent là encore une idée fausse.

On voit que le "Aujourd'hui" qui débute l'œuvre, ne correspond en rien au véritable moment où Meursault raconte son histoire puisque le moment de l'énonciation se situe après le procès, c'est-à-dire, juste dans les dernières pages.

Il s'agit donc d'une histoire écrite "à rebours" mais sans qu'on ne s'en rende compte, ce qui plonge le lecteur dans une incertitude. b) un début de schéma narratif inattendu Début "in medias res" avec un évènement déclencheur: la mort de la mère du narrateur.

Il n'y a pas de situation initiale qui permettrait d'en savoir plus. Les péripéties correspondent au départ pour l'asile.

Or, elles sont retardées (le narrateur prend le temps d'aller chez Céleste alors que cela n'apporte rien à l'histoire).

Le lecteur va même jusqu'à craindre qu'elles ne vont pas avoir lieu puisque le narrateur a failli "rater le bus". c) le thème du texte Le champ lexical de la mort est omniprésent.

Dès lors, il est compliqué de comprendre comment la mort, symboliquement la fin d'une vie et d'une histoire, va pouvoir être le thème ou non du roman.. »

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