Analyse Bobin "La grande vie"

« ● La grande vie de Christian Bobin est une ôde à la vie et une sorte de déclaration à la nature et aux belles choses que celle-ci a à nous offrir.

C’est également un rappel que la mort reste omniprésente dans nos vies, pour rappeler que chaque moment de vie est précieux.

Cet ouvrage donne les prémices d ’une souffrance, de la mélancolie.

On peut y lire la vie, mais aussi la mort, la richesse mais aussi la misère, la beauté mais aussi la laideur.

Les mots sont beaux, doux et tristes.

Christian Bobin affirme lui-même qu’il a souhaité que la vie qui passe et qui est brève ne passe pas en vain, alors il a essayé d'en recueillir le plus précieux qui est aussi le plus mortel.

● On retrouve dans le texte une dimension religieuse dans “la vie éternelle” qui implique une vie après la mort.

On peut parler du pari de Pascal car il semble que la religion semble être chose acquise, il parle de celle-ci comme quelque chose de naturel, d’indéniable.

On retrouve également à la page 100, une veuve qui se retire chez les religieuses.

● Le rideau mouvant des branches du saule pleureur est une métaphore pour désigner la barrière fine entre la vie et la mort.

● L’auteur parle à une personne et la désigne par un “tu”.

Une personne âgée résidant en maison de retraite qui serait maintenant décédée.

On comprend par la suite qu’il s’agit de sa mère.

● On retrouve un oxymore dans le terme “flammes froides” qui pourraient désigner les relations familiales qui ne font que changer de température (de ton).

● Sourire -> bouclier = métaphore pour désigner qu’un sourire peut surmonter les épreuves de la vie, ici la peur du monde.

● Histoire : La vie est courte et le mère de l’auteur a décidé de prendre la vie comme elle vient, dont le sourire lui permet d’affronter les difficultés de la vie et qui décide de protéger sa mère des diktats de la société qui lui indiquent que le fait d’être volage et frivole est réservé aux jeunes.

On apprend que la jeunesse de sa mère a été difficile, que les années l’ont endurci et que sa ville natale est dure et sans mensonges.

On apprend que la femme est décédée.

L’auteur raconte ensuite, comment une femme. »