Databac

analyse

Publié le 08/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : analyse. Ce document contient 1360 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Echange




Biographie de Flaubert : 1821-1880



Illustre auteur du 12ème siècle luttant contre le courant réaliste. Minutieux à l'extrême dans la réalisation de son écriture , il mit plus de 7 ans pour la réalisation de « Madame Bovary ». Il avait l'habitude de dire « Je suis moi-même madame Bovary.



Résumé : Peinture de la vie provinciale ou l'ennui de l'héroïne trouve une échappatoire en la personne de Rodolphe, jeune noble libertin qui devient son amant.



Analyse de l'extrait : Cet extrait ne fait pas intervenir l'héroïne, du moins pas directement mais on apprend à la connaître par le regard que lui porte son amant.



Naïveté « confiante et folle ». Ce qui veut dire que l'espérence portée à l'égard du bonheur, teintée par la folie relève de la naïveté.

Femme attirée par le luxe « si je lui disais que ma fortune est perdue ? ... cela n'empêcherait rien » « Ce serait à recommencer plus tard ». Ce qui signifie qu'il sait qu'elle est autant attirée par lui que par son argent.

Fossé dans leur relation, Rodolphe est libertin, elle, amoureuse. « Est-ce qu'on peut faire entendre raison à des femmes pareilles ? » Rodolphe souffre de son manque de liberté. Elle n'est pas facilement malléable et c'est cela qui le pousse à la rupture.

Emma rêve de s'enfuir avec son amant « partout où nous eussions été ». Personnage totalement romanesque trop impliquée dans sa relation. « si vous aviez été ...comme on en voit ».

Elle est aimée par sa beauté «  pourquoi étiez-vous si belle » « soyez toujours bonne ». non pour sa personnalité.

Le « comment vais-je signer » révèle une femme émotionnellement fragile mais envahissante « pour qu'elle ne vienne pas à me relancer ».

On se rend compte que Rodolphe est un libertin, noble de province aimant séduire les femmes qui lui laissent suffisamment de liberté. Le caractère d'Emma ainsi dévoilé belle, amoureuse, naïve et envahissante le pousse à la rupture.



Le personnage joue sur la naïveté d'Emma en lui faisant croire qu'il est attentionné : « l'idée seule des chagrins qui vous arrivent me torture » et encore amoureux « oubliez-moi ».

Le lâche essaie de se trouver des excuses « j'agis dans son intérêt,je suis honnête », il veut qu'Emma le croit honnête.

« pauvre ange » compassion de Rodolphe etEmma peut encore le croire amoureux.

Lyrisme :

apostrophes et injonctions : « du courage Emma ! » »Emma, oubliez moi ! ».

exclamations : « O mon Dieu ! » « je n'en sais rien, je suis fou ! »

hyperboles « abîme où je vous entraînais » « moi qui voulais vous faire asseoir sur un trône »

illusion du bonheur perdu « insencés » »confiante et folle » »ombre de ce bonheur idéal...sans prévoir les conséquences ».

La lettre met en évidence la lâcheté du personnage. Ecrire lui permet de réfléchir « si je lui disais que ma fortune est perdue ? » « comment vais-je signer ? » »voilà un mot qui fait toujours de l'effet. Sécurisation dans son entreprise « j'agis dans son intérêt, je suis honnête ».

La lettre montre l'aspect lâche du destinateur, naïf du destinataire, nous voyons les deux côtés de la personnalité de Rodolphe, celle qu'Emma connaît et celle qui se dévoile iciun libertin lâche cherchant les conquêtes faciles et pas envahissante afin de savegarder sa liberté.





Biographie de Victor Hugo :  né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l'un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l'Histoire du xixe siècle.



Résumé :La déchéance de Fantine

Paris, Août 1817.

Quatre étudiants, dont un certain Tholomyès, font un bon repas dans un cabaret avec quatre jeunes filles insouciantes, dont l'une, Fantine étonne par sa beauté et sa candeur. Elle vit avec Tholomyès sa première histoire d'amour. Les quatre jeunes hommes ont promis "une surprise". Au dessert, ils s'esquivent pour ... ne jamais revenir, annonçant dans la lettre d'explication qu'ils ont laissé, leur retour définitif dans leurs familles en province. Les jeunes filles s'amusent de cette farce, sauf Fantine, la plus jolie, qui est vraiment inquiète. Elle s'était offerte à Tholomyès et attend un enfant de lui.





Analyse de l'extrait :



La lettre laissée par les étudiants à l'intention des jeunes filles est une lettre d'adieu plus que de rupture.Elle évoque le désir des jeunes gens à aller retrouver leur famille 

et à laisser de côté l'existence frivole et facile qu'ils passaient aux côtés des jeunes filles.

La manière de faire « ces messieurs ont commandé de ne le remettre à ces dames qu'au bout d'une heure », évoque une fuite et surtout que les filles ne doivent pas chercher à les retrouver.

Plusieurs termes indiquent la légéreté de leur acte « ceci est une surprise » « nous partons, nous sommes partis » utilisation du présent et du passé, indication que c'est pour toujours. L'affaire est close.

Mépris des garçons pour leur existence et remise à leur niveau social « des parents, vous ne connaissez pas beaucoup ça », référence au code civil (rappel à leurs études, au droit). Mépris pour des parents aimants « ces parents gémissent, ces vieillards nous réclament »

« sachez » évoque la méconnaissance de leur vie dans laquelle les filles sont restées (fossé des milieux sociaux).

Moquerie dans le ton « nous leur obéissons » ; Ils sont redevenus des enfants « nos papas et nos mamans ».

Référence à leur caractère « nous sommes vertueux », excuse pour les quitter

Thème biblique de l'enfant prodigue « nous offrent de tuer des veaux »

Coupure entre les deux mondes, celui de la débauche « l'abîme c'est vous », et celui de leur famille « la société, le devoir, l'ordre »

Les garçons soulignent leur place dans la société « préfets, conseillers d'états » comme si les filles n'étaient pas leur vie mais un divertissement.

Pour se dédouaner, excuser leur départ : »Vénérez-nous » »O nos amantes » « nos belles petites » Formulation élogieuse. Même tactique que Rodolphe utiliser des termes flatteur pour excuser son acte.

Désir de passer à autre chose et qu'elles en fasse de même « pleurez nous rapidement », « remplacez-nous » Se faire oublier et qu'elles en fassent de même. Sauf que l'invitation n'est pas à une autre vie mais à perpétuer le même système, passage d'un amant à un autre. Invitation à la vie future de Fantine, la prostitution, c'est ce qui les attend ;

La dernère « tirade » doit excuser toute leur attitude « nous vous avons rendues heureuses ». Soulignement de la durée « deux ans » signifiant que cela a assez duré comme cela. Peur de la réaction « ne nous gardez pas rancune », comme s'ils savaient et craignaient la réaction des filles.

Le post-sciptum  indique que les garçons savent que les filles étaient interessées par leur argent et qu'elles en manquent « le dîner est payé », c'est aussi un dernier geste de générosité, encore un servant à excuser leur attitude.

Les garçons, jeunes et frivoles laissent les jeunes filles mais cela ne doit pas les écarter de leur voie toute tracée. Le lecteur se place aux côtés de Fantine prêts à la plaindre de l'attitude légère de Tholomyès car les prétextes utilisés pour les quitter sont vains.







Liens utiles