Aménophis IV
Publié le 23/05/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Aménophis IV Durant les quelques années de son règne, Aménophis IV abolit le culte officiel d'Amon, auquel il substitua l'adoration d'une divinité jusqu'alors inconnue, Aton, représentée par le disque solaire. Ce document contient 233 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
AMÉNOPHIS IV. Dixième roi de la XVIIIe dynastie égyptienne, fils d’Aménophis III, mort à quarante-sept ans, la 21e année de son règne (env. 1370-1352 av. J.-C.). Personnalité étrange, rêveuse et mystique, son règne forme un contraste saisissant avec ceux de ses prédécesseurs. Aménophis IV n’a attaché son nom à aucune entreprise guerrière, à aucune loi remarquable ni même à la construction de grands monuments, mais il consacra sa vie a une réforme religieuse sur les conséquences de laquelle les historiens s’interrogent encore et qui ne lui survécut pas. Reniant Amon de Thèbes, divinité nationale et royale de ses ancêtres, il introduisit et imposa un autre culte, ou plutôt la restauration du dieu solaire d’Héliopolis : Ra’, sous son vocable d’Aton. L’iconographie officielle représenta ce dieu par un disque solaire d’où partaient des rayons terminés par des mains figurant un signe de longue vie pour les seuls membres de la famille royale. Délaissant la résidence de Thèbes en Égypte méridionale (No-Amon = la ville d’Âmon, ou Diospolis suivant les Grecs), Aménophis fonda une nouvelle capitale, Akhet-Âton — « Ville de l'Horizon d’Aton » — en moyenne Égypte où il finit ses jours. Ses vestiges ont été découverts près du village qui porte de nos jours le nom de Tell el-Amârnah, sur la rive droite du Nil. Le roi, lui-même, modifia son nom en conséquence : d Aménophis (Amen-hotep = Amon est satisfait), il fit, par une invocation à Aton : Akhénaton ou Èkhéna-ton (littéralement : il plaît à Aton ou Splendeur d'Aton). Il nous est parvenu un poème, l’Hymne à Aton, en deux textes : le Grand Hymne et une version réduite, la première déchiffrée dans la tombe de l’un de ses successeurs, Khéperhéperourê‘Aï. Une hypothèse séduisante, mais difficilement vérifiable à l’aide des seuls documents que nous possédions, attribue au souverain la composition de cet hymne. Quant à son contenu, il ne semble pas avoir reçu encore d’interprétation correcte, soit que l’on n’ait pas compris le but visé par l’initiative du roi, soit que l’on ait montré une trop facile sympathie pour le lyrisme qui en exalte plus d’une image, et confère un certain relief aux événements de la vie quotidienne. Ce texte ressortit, en fait, pour une bonne part, à l’hymnologie traditionnelle dont il rappelle certains thèmes et motifs. Le passage qui se réfère à une prétendue vision universelle du roi, célébrant le dieu soleil qui illumine et fait vivre même les étrangers, semble avoir été surestimé si on le tient pour ce qu’il est réellement : la constatation de fait du pouvoir de l’Égypte et, partant, de ses dieux, étendu alors sur les peuples et sur les territoires conquis en Asie Mineure jusqu’à l’Euphrate. D'Aménophis il reste sur des tablettes d’argile, en caractères cunéiformes, une correspondance échangée avec les princes de l’Asie Mineure; elle a été retrouvée à Tell el-Amârnah à partir de 1882 — v. Lettres de Tell el-Amârnah . On doit à Clara Siemens, à Greta Auer, à Merejkovski, à Siméon Strunski, à Freud (Moïse et le Monothéisme), à Geneviève Tabouis et à Mika Waltari diverses œuvres inspirées par la vie et la personnalité de ce roi.
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