Databac

Aménophis III (1408-1372 av.)

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Aménophis III1408-1372 av. Ce document contient 1319 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


AMÊNOPHIS III (nom de couronnement : Neb-maât-rê’). Roi d’Egypte de la XVIIIe dynastie, qui régna de 1405 à 1370 av. J.-C. Fils de Thoutmosis IV et de Moute-mouïa, princesse de Mitani. A l’avènement d’Aménophis III, l’Egypte, après une période d’expansion guerrière, connaissait une situation internationale particulièrement brillante; elle était l’Etat le plus riche et le plus puissant de l'Orient et tous les souverains reconnaissaient l’autorité du pharaon. Le nouveau roi, d’un caractère indolent et sous l’influence de sa première femme, Tiy, probablement une princesse cananéenne ou mitanienne, se contenta de faire, au début de son règne, une expédition en Nubie, puis entendit profiter de la paix pour vivre dans un faste et une mollesse tout orientaux. Le luxe se développa de manière considérable sous son gouvernement; d’admirables monuments s’élevèrent, dont le palais d’Aménophis III, construit, dans le désert, à l’ouest de Thèbes, non loin de la vallée des Reines, par le célèbre architecte Amenhotep, fils d’Apou, qui fut plus tard divinisé; le temple qu’on peut voir encore de nos jours à Louxor (Thèbes), œuvre du même architecte; enfin le temple funéraire du roi, aujourd’hui disparu, mais dont les statues colossales qui en gardaient l’entrée, appelées par les Grecs colosses de Memnon, et qui sont encore en place, témoignent de la magnificence qu’il devait revêtir. Aménophis III avait eu de sa première femme, Tiy, un fils qui lui succéda sous le nom d’Aménophis IV, avant de prendre celui d’Akhenaton; il épousa par la suite et successivement deux princesses de Mitani, Kiloughépas et, tout à la fin de son règne, Tadoughépa, qui devait devenir la femme d’Aménophis IV. Ce sont ses rapports fréquents avec les souverains indo-européens de Hatti et de Mitani qui gouvernaient les populations de l’Asie Mineure que fait revivre la correspondance diplomatique découverte à Tell el-Amârnah, — v. Lettres de Tell el-Amârnah .

Pharaon de la XVIIIe dynastie (vers 1417/1379 av. J.-C.). Fils et successeur de Thoutmosis IV ; son architecte et favori, Amenhotep, lui éleva un somptueux palais près de Thèbes et un vaste temple funéraire, duquel subsistent les Colosses de Memnon. De ce règne date également le temple de Louxor. Tout en gardant le culte d'Amon, Aménophis III favorisa la religion du dieu solaire Aton, que son fils devait développer considérablement (v. AMÉNOPHIS ou AMENHOTEP IV).

« Aménophis III 1408-1372 av.

JC Le glorieux règne de Touthmôsis III qui avait porté la frontière de l'empire égyptien jusqu'à l'Euphrate, fut suivi, sous les règnes d'Aménophis II (1450-1425) — à part une campagne en Asie assez sévère — de Touthmôsis IV (1425-1408) et d'Aménophis III (1408-1372) de soixante-quinze ans de paix.

La frontière, un peu reculée, fut définitivement fixée sur l'Oronte, et l'autorité de l'Égypte, incontestée dans ses protectorats, s'affirma sur le plan international.

Aménophis III maintint avec fermeté la souveraineté et le prestige de l'Égypte, mais pratiqua résolument une politique de paix, d'ailleurs dans la tradition égyptienne. Au cours du Xve siècle, le monde subit une profonde transformation.

Des États se sont reconstitués autour de Babylone, en Assyrie ; le royaume féodal hittite entre dans une période d'expansion.

La Crète et les ports égéens prennent sur le plan de l'économie maritime une importance qui ne va cesser de grandir, Chypre, elle aussi, se lance dans une politique d'exportation de cuivre et de bois ; le point de rencontre de ces divers courants du trafic international se trouve dans les ports phéniciens et syriens que l'Égypte tient sous son protectorat. L'Égypte pratique une politique économique qui tend, d'une part à maintenir sous son autorité les ports phéniciens, et, d'autre part, à attirer vers elle le commerce de la mer Égée en construisant, près de l'île de Pharos, dans le site futur d'Alexandrie, un vaste port, qui ne compta pas moins de soixante hectares de bassins, pour accueillir les vaisseaux crétois. La raison de cette politique, qui ne poussa jamais le pharaon — avant la XIXe dynastie — à créer un empire dynastique composé de pays conquis, mais qui lui conserva toujours un caractère national dont les visées extérieures ne devaient que servir les intérêts du pays, c'est que le peuple égyptien constituait une véritable nation.

Pratiquant tout entier un même système religieux, parlant une même langue, se faisant du pouvoir monarchique et de sa légitimité une idée qui unissait étroitement le roi au pays, vivant sous une même morale faite de respect de la personne humaine, de charité et d'humanisme, les Égyptiens considéraient l'Égypte comme leur “ souveraine ” (henout), protégée par le grand dieu créateur Amon-Rê représenté sur cette terre par le pharaon.

Ce système qui englobait à la fois la religion, la conception du pouvoir et qui était à la base de la morale et de la délicatesse des m œ urs égyptiennes, était incontestablement pour l'Égypte une grande force. Cependant, la théorie de la théogamie, telle qu'elle avait été formulée sous le règne d'Hatshepsout, qui faisait dépendre la souveraineté royale du sang divin transmis par les femmes et plaçait la légitimité du pouvoir sous la sanction du Grand Prêtre d'Amon, était pour la dynastie une cause incontestable de faiblesse en l'isolant des autres maisons royales à une époque où les relations économiques, de plus en plus importantes, rapprochaient les peuples ou créaient entre eux des rivalités d'intérêt.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles