Alfred Sisley1839-1899Le plus paisible, le plus modeste et le plus poétique des impressionnistes, il fut aussi leplus pauvre de ses camarades.
Publié le 22/05/2020
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Alfred Sisley
1839-1899
Le plus paisible, le plus modeste et le plus poétique des impressionnistes, il fut aussi le
plus pauvre de ses camarades.
Né à Paris de riches parents anglais qui l’incitèrent dès son
plus jeune âge à cultiver ses talents artistiques, Sisley fut admis en 1826, à l'âge de
vingt-trois ans, au studio Gleyre et aux Beaux-Arts à Paris.
D'abord influencé par Courbet,
puis par Corot, il se lia avec Bazille, Monet et Renoir.
On retrouve l'influence de Monet
dans ses discrètes harmonies de couleurs et la division des tons.
Comme lui, il adopta la
palette arc-en-ciel de Renoir.
Il se concentra sur la peinture de paysages, tentant de rendre
avec exactitude l'atmosphère et les variations du temps : brouillard, pluie, neige...
Par
respect pour la nature et pour la structure des choses, il évita la fragmentation utilisée par
les artistes impressionnistes.
En 1863, il exposa au Salon des refusés, et réussit en 1866 à
faire entrer certains de ses paysages au Salon officiel.
Mais son travail fut rejeté en 1867,
puis à nouveau en 1869.
En 1871, sa famille perdit toute sa fortune dans la guerre
franco-prussienne, tandis que la santé déclinante de son père l'obligea à subvenir seul aux
besoins des siens.
Il décida de devenir peintre professionnel malgré l'indifférence des
marchands et du public.
Entre 1874 et 1876, il participa à quatre salons impressionnistes,
avant que le marchand d'art parisien Paul Durand-Ruel lui consacre une exposition (1883).
Mais ce n'est que bien plus tard que la simplicité, la distinction et l'unité de ses paysages
furent reconnues des experts et que ses tableaux se vendirent à un prix raisonnable..
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