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Alfred de MUSSET: Il ne faut jurer de rien (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Publié dans la Revue des Deux Mondes en 1836, Il ne faut jurer de rien est la dernière grande œuvre dramatique deMusset.

Agé de vingt-six ans, il semble être à l'apogée de son activité littéraire poétique, dramatique et narrative. Le jeune libertin Valentin, après avoir juré qu'il séduirait Cécile mais que jamais il ne l'épouserait, se trouve pris aupiège du mariage. Un proverbe de salon L'oncle Van Buck adresse à son neveu Valentín une série de remontrances pour son insouciance, son oisiveté et ses dépenses.

A ces défauts, il propose une solution : le mariage.

Mais Valentin est un jeune libertin : il promet detenter de séduire la jeune fille qu'on lui présentera pour montrer qu'il ne faut pas l'épouser.

En cas d'échec, il veutbien se marier avec elle.

Au château de Mantes où ils sont conviés, il imagine donc de multiples stratagèmes pourséduire Cécile de Mantes, qui reste insensible.

Il se décide alors à lui écrire ; mais la baronne, mère de Cécile,s'empare de la lettre.

S'y voyant ridiculisée, elle chasse Van Buck et son neveu.

Valentin envoie par un intermédiaireun billet à Cécile, qui a été enfermée.

Elle y répond, acceptant le rendez-vous qu'il lui a proposé.

Celui-ci croit nepasser qu'« un quart d'heure d'amourette » avec elle, mais il se trouve finalement pris au piège du mariage.

Il estvaincu par Cécile.

Il ne faut donc jurer de rien. L'art de la modulation Dans Il ne faut jurer de rien, deux mondes coexistent : Van Buck et Valentin représentent la noblesse déchue devenue commerçante, la baronne et Cécile, l'aristocratie de l'Ancien Régime.

L'éducation des deux jeunes gens estelle aussi différente : au jeune dandy blasé par trop d'aventures, vivant d'expédients, répond la jeune filleétroitement surveillée qui cherche la voie de son propre bonheur.

La morale de la jouissance, du dandysme de laville, se confronte donc à la morale de la charité, de la hiérarchie sociale. La pièce devient ainsi un jeu dramatique, qui prend le dialogue pour support, ferment et substance même de l'action,alors qu'il n'apparaît au départ que comme une conversation en liberté.

L'action dramatique progresse d'uneentrevue à une autre entrevue des personnages, que le dramaturge conduit d'une main ferme alors qu'ils ont l'aird'improviser leur rôle.. »

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