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Alessandro Scarlatti par Édouard Muller-Moor Les Scarlatti sont deux : Alessandro, il cavaliere, et Domenico, son fils.

Publié le 23/05/2020

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SCARLATTI Alessandro. Musicien italien. Né le 2 mai 1660 à Palerme, mort le 24 octobre 1725 à Naples. On ignore quels furent ses maîtres de musique, mais lorsqu’il arriva à Rome avec sa famille (1679) il devait avoir déjà poussé très avant ses études, car il fit jouer peu après, au théâtre Capranica, Les Équivoques dues à l'apparence [ 1700]. On dit qu’il fut à Rome l’élève de Pasquini, dont l’influence se serait fait sentir dans les premières œuvres qu’Alessandro Scarlatti écrivit pour le théâtre. De 1683 date sa Psyché , de 1685 son Phaéton . Il quitta Rome en 1685 pour prendre a Naples la charge de « maestro » au théâtre du palais royal. Composant avec une abondance et une facilité extrêmes, il écrivit rapidement un grand nombre d’œuvres pour le théâtre royal et pour le S. Bartolomeo de Naples, ainsi que pour les théâtres de Rome — v. Rosaura (1690); d’autre part, il donna des Sérénades [Serenate], et force musique de chambre — v. Cantates . Mais il n’était point satisfait des avantages qu’il tirait de son travail, de sorte qu’il résolut de quitter Naples et de se rendre à Florence, près de Ferdinand de Médicis pour lequel il écrivit quelques œuvres. En 1702, il se trouvait à Rome d’où, en mai 1705, il écrivait une lettre empreinte de découragement au grand-duc Ferdinand pour lui recommander son fils Domenico, lequel débutait alors dans la carrière artistique. Il n’est pas certain qu’Alessandro ait exercé à Rome l’office de maître de chapelle. De 1703 date son Arminius , de 1707 son Mithridate Eupator . En 1708, il retourna à Naples où il recommença de travailler pour le théâtre S. Bartolomeo. Pendant cette période, il écrit L’Amour volubile et tyran [1709], La Princesse fidèle [1710], Tigrane (1715) et quelques intermèdes pleins d’une verve comique. Mais ses mélodrames sont pour la plupart assez inégaux; à côté de morceaux vigoureusement expressifs, ils présentent des pages trop faciles, superficielles, où l’auteur a tait visiblement des concessions aux goût du public. En 1717, Alessandro Scarlatti s’éloigna à nouveau de Naples et demeura pendant quatre ans à Rome, où il écrivit des opéras d’un grand intérêt pour le théâtre Capranica — v. Télémaque (1718) et Le Triomphe de l’honneur (1719). En 1722, il se rendit à Lorette, et l’année suivante à Naples qu’il habita jusqu’à sa mort. Ses derniers opéras — Cambise, Attilius Regulus , Griselda — montrent qu’il faisait des recherches dans le domaine de l’expression, recherches qui le conduisirent à des procédés trop intellectuels. Il présente plus de spontanéité et de chaleur dans ses œuvres comiques et dans ses pages de musique instrumentale et religieuse, d’une fluidité admirable. En plus des œuvres déjà citées d’Alessandro Scarlatti, mentionnons pour terminer son Endymion , sa Judith et son Sacrifice d’Abraham .

♦ « Il a le sens du drame. Ses airs ont une réelle beauté plastique et atteignent à la puissance dramatique. Son harmonie est neuve. Il freine la décadence de l’opéra en donnant l’exemple de l’équilibre et du goût. » Norbert Dufourcq.

« Alessandro Scarlatti. »

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