Domenico Scarlatti (1685-1757)

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Domenico Scarlatti (1685-1757) Napolitain d'origine, Scarlatti fit sa formation musicale et débuta sa carrière auprès de son père Alessandro, célèbre à travers l'Italie pour ses nombreux opéras. Ce document contient 252 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

SCARLATTI Domenico. Musicien italien. Né le 26 octobre 1685 à Naples, mort le 23 juillet 1757 à Madrid. Fils d’Alessandro Scarlatti, il fit montre très rapidement de dispositions extraordinaires pour la musique, de sorte qu’on lui fit suivre la même voie que son père. A seize ans, il était déjà organiste et compositeur de la chapelle royale; en 1703, il écrivit sa première œuvre, Octavie rendue au trône. Après avoir rejoint son père à Rome, il gagna Venise où Alessandro Scarlatti devait confier son fils à Gasperini, « maestro » de l’hôpital de la Pitié, espérant que le jeune homme trouverait à Venise des occasions de se faire connaître. Là, Scarlatti rencontra Haendel, avec lequel il se rendit probablement à Rome. En 1708 eut lieu, dit-on, dans le palais du cardinal Ottoboni, la fameuse joute au cours de laquelle Haendel, à l’orgue, l’emporta sur Scarlatti au clavecin. Les relations entre ces deux musiciens furent extrêmement amicales, et douze ans plus tard ils se retrouvèrent à Londres. En 1709, Scarlatti entra au service de la reine Marie-Casimire de Pologne et composa de nombreuses œuvres pour le théâtre du palais Zuccari. A cette époque il écrivit différentes musiques de circonstance. En 1715, il fut nommé maître de chapelle à Saint-Pierre, et dut composer de la musique sacrée. Au cours de l’été de 1719, il quitta Rome pour Londres, et de là se rendit à Lisbonne. On ne possède guère d’indications sur son séjour au Portugal. Il est probable qu’en 1725, il se trouvait à Naples. Invité à suivre l’infante de Portugal qui avait épousé le prince des Asturies, il gagna Madrid en 1729, écrivant de la musique pour clavecin. Vers 1730, il publia un recueil de trente-deux Sonates pour clavecin qu’il dédia au prince et à la princesse des Asturies. Il laissa sous forme de manuscrits le reste de sa production, plus de cinq cents Sonates où se font jour une surprenante richesse d’invention, une vivacité et une limpidité grâce auxquelles Scarlatti semble imiter la vie dans son jaillissement même. Citons encore Iphigénie en Tauride (1713), Iphigénie en Aulide (1714), Hamlet (1715), Didon abandonnée (1724) et La Fugue du chat (1729).

♦ « Ses nombreuses compositions sont à tous égards dignes d’être conservées soit pour leur originalité propre qui les met au-dessus de toutes les œuvres de ce temps, soit pour leur fraîcheur et leur vitalité qui sont la marque d'un art en plein épanouissement. » C. Czerny. ♦ « La vigueur, l'ardeur, l'élégance, l'allégresse, la fraîcheur, la volubilité et la volupté de cette musique ont opéré en moi un miracle en rafraîchissant mon sens de la vie. » G. D’Annunzio.