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AlcuinLe père de l'école.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Alcuin Le père de l'école Alcuin, de son vrai nom Albinus Alch­ win, fut le conseiller culturel de Charle­ magne.

Ce moine, d'origine angle­ saxonne, né à York entre 730 et 735, était parent d'un des grands missionnai­ res de son temps, Willibrord, et avait reçu une solide formation classique.

Il était directeur de l'église abbatiale d'York quand l'empereur l'appela au­ près de lui, à Aix-la-Chapelle, en 782.

Promoteur de la renaissance carolin­ gienne avec le Lombard Paul Diacre, Alcuin inspira surtout la réforme scolai­ re de Charlemagne.

Celle-ci institua une hiérarchie d'écoles à trois niveaux.

Au bas de l'échelle, au niveau des paroisses, Alcuin créa ce que nous appellerions aujourd'hui des écoles du premier degré, prescrivant aux curés d'enseigner aux enfants le comput et la grammaire (c'est-à-dire à lire, écrire et compter).

Malheureusement, ces écoles restèrent rares et ne survécurent pas au x• siècle.

Au-dessus de ces écoles paroissiales - trop ambitieuses -, Alcuin mit en place un réseau d'écoles épiscopales (en ville, dirigées par un chanoine) et monasti­ ques (dans les campagnes, dans le cadre des abbayes, et dirigées par un abbé), qui devaient, elles, survivre largement à la dynastie carolingienne et connaître un essor considérable, ne cessant d'être des foyers de culture pendant tout le Moyen Age.

Alcuin les avait bien équipées avec un scriptorium, c'est-à-dire un atelier où l'on copiait les textes en minuscules carolines, et une bibliothèque où, à côté des bibles et des ouvrages patristiques, on trouvait les auteurs profanes anti- Vers 732-804 ques (Cicéron, Suétone, Tite-Live, Virgi­le ...

); ces écoles pouvaient grouper une centaine d'adolescents répartis en clas­ ses (on disait alors en chœurs) sous la direction d'un écolâtre.

Alcuin lui-même s'occupa personnellement d'un de ces foyers .culturels, celui de l'abbaye de Saint-Martin de Tours, où Charlemagne le nomma abbé.

Au-dessus, au niveau supeneur, l'école palatine d'Aix-la­ Chapelle était une pépinière de savants et de futurs chefs.

Alcuin ne fut pas seulement le conseiller du souverain.

Ce théologien et exégète fut aussi un historien qui nous a laissé des poèmes à la gloire de l'empereur, d'un style, à vrai dire, assez médiocre.

Plus intéressante est sa correspondance avec Charlemagne, qui nous est heureu­ sement parvenue.

Mais son mérite reste incontestablement d'avoir préservé et transmis à la postérité l'héritage intellec­ tuel de l'Antiquité et, notamment, le programme des sept arts libéraux: tri­ vium = grammaire, rhétorique et dialec­ tique, quadrivium = arithmétique, géo­ métrie, astronomie et musique, qu'il nommait les «Sept Colonnes du temple de Salomon».

Alcuin demeura sur le continent jusqu'à sa mort, survenue en 804. 2 / 2. »

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