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Albert de Mun.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Albert de Mun Ancien officier, Albert de Mun décida de se consacrer aux problèmes sociaux et à la défense du catholicisme.

Il fonda les cercles catholiques d'ouvriers.

A la de­ mande du pape, il renonça à former un parti catholique et se rallia à la Répu­ blique.

Il continua à lutter avec ardeur contre les lois anticléricales.

Le "socialisme chrétien" Adrien Marie Albert, comte de Mun, fut élève à Saint-Cyr.

Capitaine de cuirassiers pendant la campagne franco-allemande , il fut fait prisonnier à Metz en 1870.

Avec son compagnon de captivité, La Tour Du Pin, il décida de se vouer à l'action chré­ tienne et sociale et fonda, en 1871, l'Oeu­ vre des cercles catholiques d'ouvriers.

Il participa à la répression de la Commune et voulut lutter contre la désorganisation sociale, préconisant l'union syndicale des patrons et des ouvriers.

A la suite de ses démêlés avec le ministère de la Guerre au sujet de la propagande qu'il menait contre les institutions républicaines, il quitta l'ar­ mée en 1875 et se consacra à la lutte poli­ tique.

Élu en 1876 député de Pontivy, il siégea à l'extrême droite, fut réélu en oc­ tobre 1877, et échoua en février 1879.

Il fit alors des tournées de conférences dans toute la France contre les lois sur l'en­ seignement.

Il reprit ses attaques à la Chambre après avoir été réélu en août 1881 et fonda la revue l'Association catholique, où il exposa ses théories du "socialisme chrétien".

Contre le "monde moderne" En 1885, Albert de Mun songea à fonder 1841 -1914 un parti catholique sur le modèle du Zentrum allemand mais en fut dissuadé par Léon XIII.

A son appel, un groupe de jeunes fonda en 1886 l'Action catholique de la jeunesse française (qui compta jusqu'à 140 000 membres en 1914).

Monarchiste, antilibéral et antisocialiste, il appuya le mouvement boulangiste entre 1885 et 1889.

En 1892, il fonda la ligue de propa­ gande politique et sociale du Sacré-Cœur.

En novembre suivant, il accepta le rallie­ ment à la République demandé par Léon XIII aux catholiques français ; ce fut pour lui un sacrifice énorme, et certains de ses amis y virent un reniement.

Ayant échoué aux élections de 1893, il se fit élire en jan­ vier 1894 dans le Finistère.

Membre de l'Académie française en 1897, il resta le représentant typique du catholicisme in­ transigeant, opposé au "monde moderne".

Parmi ses nombreux écrits, Ma Vocation sociale (1908) résume son idéal.

Repères chronologiques 1848 : Louis-Napoléon, président de la République française -1852 : pro­ clamation de l'Empire -1859 : cam­ pagne d'Italie -1870 : chute de Napoléon III- 1875 :établissement de la IIIe République -1878 : Pie IX est remplacé par Léon XIII. 2 / 2. »

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