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Afrique du Sud (2005 - 2006): Scandales à la tête de l'État

Publié le 10/09/2020

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« Afrique du Sud 2005-2006 Scandales à la tête de l’État Le président Thabo Mbeki (au pouvoir depuis 1999) a connu une année 2005-2006 que d’aucuns ont qualifié d’annus horribilis alors même que le bilan économique du pays n’avait jamais été aussi bon et que les élections municipales confirmaient la domination sans partage du Congrès national africain (African National Congress, ANC).

Le renvoi du vice-président, Jacob Zuma, en juin, le scandale du Travelgate impliquant de nombreux parlementaires (qui avaient échangé leurs bons de voyage contre de l’argent) et les vacances luxueuses prises aux frais du contribuable par la nouvelle vice-présidente, Phumzile Mlambo-Ngcuka, ont affaibli la crédibilité du gouvernement en place.

Le procès pour viol de l’ancien vice-président, début 2006, même s’il s’est conclu par un acquittement, a jeté le discrédit sur le héros de la gauche sud-africaine (officiellement soutenu par le Parti communiste et la centrale syndicale Cosatu) à cause de ses déclarations discutables sur le sida (11 % de la population et 18, 5 % des 15-49 ans en étaient affectés en 2005).

Peut-être fallait-il voir avant tout dans le soutien apporté à J.

Zuma un rejet du style de gestion centralisateur et des choix de politique économique néolibéraux du président Mbeki.

Ce n’est toutefois qu’en novembre 2007 que sera rendu public le nom du candidat de l’ANC à l’élection présidentielle de 2009 ; entre-temps, en juillet 2006, devait s’ouvrir le second procès de J.

Zuma, mis en examen dans une affaire de corruption.

L’annonce de la tenue de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud en 2010 est l’un des rares événements ayant éclairé ce panorama politique relativement sombre. Des élections locales se sont tenues le 1er mars 2006 pour élire les représentants des municipalités, elles-mêmes subdivisions des provinces chargées de mettre en œuvre l’accès aux services de base comme l’eau et l’électricité. L’ANC a remporté 66,3 % des sièges à l’échelle nationale alors que ces élections étaient considérées comme un test pour le parti au pouvoir, dans un contexte de mécontentement général face à la lenteur de la mise en place des politiques de proximité.

L’Alliance démocratique (DA, premier parti d’opposition) a obtenu 14,8 % des sièges, le Parti de la liberté Inkatha (zoulou), divisé par une lutte de succession, 8,1 %, confirmant son recul national et régional, et le parti des Démocrates indépendants (ID) de Patricia de Lille, 2 % au niveau national mais 10,7 % au niveau du conseil métropolitain du Cap.

Cependant, en raison d’une alliance mal calculée avec l’ANC, le parti ID s’est finalement rapidement discrédité, tandis que le DA, en coalition avec l’ensemble des autres petits partis d’opposition, reprenait à l’ANC la mairie du Cap.

L’annonce de candidatures indépendantes de conseillers ANC n’a pas reçu de soutien populaire significatif, même si certaines localités ont connu des troubles importants mettant en cause la gestion locale de l’ANC. Bons scores économiques sur fond d’inégalités persistantes À mesure que se succèdent les élections et que se consolide l’économie, confirmant la réussite de la transition sud-africaine, le pays peine à réduire ses considérables inégalités, plus d’une décennie après la fin de l’apartheid. Les bons résultats de l’économie en 2005 doivent être mis en regard de zones d’ombre persistantes.

Certes, le taux de croissance de 4,9 % est le meilleur atteint depuis plus de dix ans et l’inflation a pu être jugulée à un peu plus de 3 %, tandis que les exportations augmentaient de 13 % après plusieurs années de stagnation.

Les revenus de l’État apparaissaient donc en nette progression, ce qui s’est traduit dès 2006 par une augmentation des dépenses dans l’éducation, la protection sociale des plus démunis et l’équipement des infrastructures locales.

L’Afrique du Sud pâtit cependant encore d’un rand fort, qui handicape. »

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