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Aflak (Michel)

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 Aflak (Michel) 1 Pour toute une génération de jeunes Intellectuels du Moyen-Orient, Michel Aflak a été à la fois un maitre à penser, un dirigeant admiré et le modèle du révo­ lutionnaire dans la société arabe contemporaine.

Puis il est devenu l'objet de sévères critiques.

Ses anciens disciples les plus fidèles en sont venus à le considérer comme un " réformiste petit bourgeois "· Mais rares sont ceux qui nient son apport à la pensée arabe moderne.

2 Né à Damas en 1910, dans une famille chrétienne orthodoxe, Michel Aflak est élevé par son père, fervent nationaliste.

Il fait ses études secondaires au Lycée orthodoxe grec de Damas et, à 18 ans, s'inscrit à la Sorbonne.

A Paris, il prend contact avec la pensée occidentale, éprouvant une particulière admiration pour Emmanuel Mounier, fondateur d' ..

Esprit "• et créateur du « personnalisme "· Il obtient une licence d'histoire et rentre en Syrie en 1932 pour enseigner au lycée " Al Taghiz ..

de Damas.

Alors sympathisant commu­ niste, il collabore à la revue du PC syrien.

Mais, déçu par le " Front populaire •.

il se détourne définitivement du communisme et se consacre à l'élaboration d'une nouvelle Idéologie arabe.

3 Vers 1943, il fonde avec son ami Salah Bitar le Parti de la résurrection arabe (Baas), dont il devient le secrétaire général.

Après trois candidatures malheu­ reuses aux élections (1943, 1947 et 1949), il décide de ne plus jamais se représenter.

Arrêté et torturé sous Housni Zaim, il est même conduit à signer une décla­ ration où il renonce à ses convictions et à la vie poli­ tique.

Mais, dès que le colonel Hinnaoui prend le pou­ voir, il est désigné comme ministre de l'Éducation nationale, poste qu'il n'occupe que pendant trois mois.

Il est de nouveau incarcéré en 1952 et 1954, par le colonel Chichakly.

Cet emprisonnement contribue beau­ coup à son prestige parmi les jeunes intellectuels. 2 / 2. »

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