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Affaire Calas

Publié le 16/05/2020

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« Affaire Calas Calas, négociant protestant accusé sans preuves d'avoir étranglé son fils, avait été soumis à la question puisexécuté à la suite d'un procès qui s'était déroulé dans un climat de haine, il est réhabilité à titre posthume en 1765,en grande partie grâce à l'intervention de Voltaire, dont voici le texte dans une lettre adressée à M.

d'Am...

: " J'avoue qu'il ne m'en fallut pas davantage pour présumer fortement l'innocence de la famille.

Je pris de nouvellesinformations de deux négociants de Genève, d'une probité reconnue, qui avaient logé à Toulouse chez Calas.

Ils meconfirmèrent dans mon opinion.

Loin de croire la famille Calas fanatique et parricide, je crus voir que c'étaient desfanatiques qui l'avaient accusée et perdue.

Je savais depuis longtemps de quoi l'esprit de parti et la calomnie sontcapables.Mais quel fut mon étonnement, lorsqu'ayant écrit en Languedoc sur cette étrange aventure, et catholiques etprotestants me répondirent qu'il ne fallait pas douter du crime des Calas.

Je ne me rebutai point.

Je pris la libertéd'écrire à ceux-mêmes qui avaient gouverné la province, à des commandants de provinces voisines, à des ministresd'État ; tous me conseillèrent unanimement de ne me point mêler d'une si mauvaise affaire ; tout le monde mecondamna et je persistai : voici le parti que je pris.La veuve de Calas, à qui pour comble de malheur et d'outrage on avait enlevé ses filles, était retirée dans unesolitude où elle nourrissait de ses larmes, et où elle attendait la mort.

Je ne m'informai point si elle était attachée ounon à la religion protestante, mais seulement si elle croyait un dieu rémunérateur de la vertu et vengeur des crimes.Je lui fis demander si elle signerait, au nom de ce dieu, que son mari était mort innocent ; elle n'hésita pas.

Jen'insistai pas non plus.

Je priai M.

Mariette de prendre au conseil du roi sa défense.

Il fallait tirer madame Calas desa retraite, et lui faire entreprendre le voyage de Paris.On vit alors que s'il y a de grands crimes sur la terre, il y a autant de vertus, et que si la superstition produitd'horribles malheurs, la philosophie les répare.

". »

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