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Adolphe ThiersUn grand petit monsieur.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Adolphe Thiers Un grand petit monsieur La France est vaincue, sans gouverne­ ment stable, et les Prussiens assiègent Paris.

Une convention d'armistice a pourtant permis l'élection d'une Assem­ blée nationale (8 février 18 71 ), mais qui prendra la tête du gouvernement? Le 17 février, Adolphe Thiers est nommé chef du pouvoir exécutif de la République «en attendant qu'il soit statué sur les institutions de la France» (par le pacte de Bordeaux, les députés veulent réser­ ver l'avenir).

Pour l'instant, cependant, le pays a besoin de l'autorité d'un homme politique expérimenté et qui, de plus, a été un des chefs de l'opposition sous le second Empire.

Né le 15 avril 1797 à Marseille, ce petit homme remuant, ambitieux, suprême­ ment intelligent, «monte» à Paris en 1821 et se lance dans le journalisme.

Très vite, il s'impose comme un pilier du parti libéral.

En juillet 1830, il joue un rôle essentiel dans la révolution; il pré­ conise le ralliement au duc d'Orléans et devient un personnage de la monarchie bourgeoise.

D'abord ministre de l'Inté­ rieur, il est nommé président du Conseil, ministre des Affaires étrangères.

Chef du centre gauche, il s'oppose à Guizot et consacre ses loisirs à écrire son Histoire du Consulat et de l'Empire.

Il a épousé en 1833 Elise Dosne, fille de son ancien­ ne égérie, ce qui fit jaser.

En 1848, il soutient quelque temps la candidature de Louis-Napoléon, mais condamne le césarisme.

Banni après le coup d'Etat (1851), il rentre en France en 1852.

Elu député en 1863, il se fait le champion des libertés et dénonce l'incohérence de 1797-1877 la politique extérieure de Napoléon III.

En 1871, Thiers jouit donc d'une grande popularité.

Sa première tâche est de né­ gocier des préliminaires de paix avec Bismarck.

Mais la Commune éclate.

Il se replie à Versailles avec le gouverne­ ment et, en deux mois, écrase l'insurrec­ tion.

Les fédérés vaincus, Thiers signe le traité de Francfort ( 10 mai 18 71 ).

Le 31 août, la loi Rivet lui donne le titre de président de la République, tout en le laissant à la tête du gouvernement.

Il poursuit alors un double but: rendre à la France une armée (la loi du 27 juillet 1872 rétablira le service militaire) et libérer le territoire en payant à la Prusse les 5 milliards exigés par le traité.

Grâce à la réussite de deux emprunts, les derniers occupants passent la fron­ tière en septembre 1873, six mois avant la date prévue.

Entre-temps, Thiers a voulu consolider le régime en réclamant une République conservatrice (novem­ bre 1872), mais les royalistes montrent nettement qu'ils n'ont plus besoin de lui et limitent ses pouvoirs (13 mars 1873), tout en déclarant que, par la libération du territoire, il a bien mérité de la patrie (17 mars).

Pris à partie par les monar­ chistes, il démissionne peu après (24 mai 1873).

Il meurt à Saint-Germain-en­ Laye le 3 septembre 1877. 2 / 2. »

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