Databac

acte 3 scène 8 Britannicus

Publié le 16/12/2023

Extrait du document

« Acte III, scène 8 : études linéaires Introduction : Racine se distingue de Corneille en plaçant l’amour tragique comme clé de la tragédie.

La scène se passe au premier siècle après Jésus-Christ dans la Rome impériale.

Agrippine a poussé Néron sur le trône, aux dépens de son demifrère Britannicus.

Néron a fait enlever Junie, l’amante de Britannicus, dont il est tombé amoureux et souhaite l’épouser après avoir répudié Octavie sur les conseils de Narcisse.

À la fin de l’acte 2, il a essayé de contraindre Junie à repousser Britannicus, ce qui a plongé ce dernier dans un grand désespoir.

Dans ce qui précède, Britannicus a pu voir Junie en secret et lui dire la vérité de la scène 6 de l’acte 2.

Néron va pourtant interrompre les retrouvailles des deux amants dans l’acte III, scène 8.

Néron les surprend. Il y a alors une véritable confrontation entre Néron et Britannicus, et ce qui vivait dans tout ce qui précédait.

Nous avons sur scène le triangle amoureux racinien mais cette fois-ci, c’est Junie qui contemple la scène et se retrouve au milieu de ses amants s’affrontant.

C’est donc une scène d’agonie, de combat, de lutte où les deux protagonistes sont en présence de Junie.

Néron s’est déjà déterminé à mettre Britannicus en désespoir.

Il est déjà jaloux.

Il y a par ailleurs un mélange entre politique et amour. Plan du texte : 1.

Néron menace car Junie est en son pouvoir et Britannicus répond insolent en mélangeant politique et amour.

On parle d’amour dans cette partie. 2.

Néron entre de plain-pied sur le plan politique.

Il répond à l’insulte de Britannicus qui revendiquait le palais de Néron.

La question est celle de la légitimité de la succession de Néron sur le trône.

Britannicus revendique le pouvoir.

Néron serait un usurpateur et répond avec sarcasme. 3.

Britannicus fait passer la discussion sur la politique au sens contemporain du terme.

On parle maintenant du présent.

Britannicus révèle que Rome se plaint de Néron. 4.

Britannicus tire une conclusion « ainsi Néron commence à ne plus se lasser » le conflit gagne en intensité (exemple : la brièveté des répliques).

On repart sur le plan amoureux.

Triple énonciation pour Britannicus qui parle à la fois à Néron et Junie.

Britannicus mélange politique et amour : Junie ne peut aimer un mauvais empereur. 5.

Néron se replie et appelle les gardes et comme tout bon tyran, il en appelle à la violence. Problématique : Comment Néron fait éclater ses passions, particulièrement celle de la colère, sous les yeux de Junie ? Néron fait irruption sur scène.

Son ironie et ses menaces montrent sa colère.

« Prince, continuez, d’être transports si charmant » cela montre l’ironie et « Madame, à vos genoux je viens de le surprendre » montre la menace en reflet avec « Madame, en le voyant, songez que je vous vois » acte II, scène 6.

Il rappelle qu’on est dans son palais et qu’il a fait enlever Junie.

L’ironie et les menaces voilées traduisent l’attitude de Néron.

On est toujours dans le second degré.

La réplique de Britannicus ne peut qu’accentuer la colère de Néron.

Britannicus répond d’abord calmement et point-à-point à Néron.

Néron disait « je vous y retiens » et Britannicus répond « je peux mettre à ses pieds » et Britannicus répond que « l’aspect de ces lieux n’a.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles