Ab love principium Tout commence par Jupiter
Publié le 17/12/2021
                             
                        
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Ab love principium Tout commence par Jupiter. Ce document contient 181 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Citations.
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Ab love principium 
Tout  commence  par Jupiter 
Cette  expression,  qui rappelle  que toutes  les actions  humaines  doivent 
être  inspirées  par la divinité,  a une  valeur  principalement  poétique dans 
la  littérature  classique: une œuvre doit  débuter par la source  de toute 
inspiration  et de  tout  pouvoir,  c'est-à-dire  Zeus.
                                                            
                                                                                
                                                                    L'expression  par 
laquelle  Aratus avait débuté  ses Phénomènes  était entre  autres  particu
lièrement  célèbre: ÈK  âLÔ5'  àpxwµEa8a, 
et elle 
fut reprise  notamment 
par  Cicéron  (les lois, 2, 3, 7  :  la  République
,.
                                                            
                                                                                
                                                                    1, 
36,  56),  Ge11nanicus 
(Aratea,  1 
sq.).
                                                            
                                                                                
                                                                     Quintilien  ( 
10,  1, 46),  Avienus  (2, 1 ),  Macrobe 
(Saturnalia,  1, 18,  15)  et par  plusieurs  auteurs chrétiens  (par exemple  Clé
ment 
d'Alexandrie, 
Stromata, S, 14, 
101,  2; Origène,  Commentaire 
...
                                                            
                                                                                
                                                                     ,,,·  / ·E,·angile  de Jean,  10, 7, 30  : Théophile  d'Antioche,  Ad 
Auto(vcum, 
2.
                                                            
                                                                                
                                                                     8:  Eusèbe  de 
Césarée,  Praeparatio  Evange/ica, 13 ..
                                                            
                                                                                
                                                                    13  ..
                                                            
                                                                                
                                                                    26), 
mais  on 
la  lisait 
déjà 
chez 
Théocrite  ( 17,  1 
),  et  Pindare 
(Nemée,  2, 1-3) 
constatait 
déjà  que les 
aèdes  homériques  commençaient  toujours par mentionner 
zcu s: cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    
aussi 
Alcmane (fr.
                                                            
                                                                                
                                                                    
89 Calame),  et Ion  de Chios  (fr.
                                                            
                                                                                
                                                                    2, 6 Gentili
Prato) ; pour 
plus de détails,  cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    M.
                                                            
                                                                                
                                                                     G.
                                                            
                                                                                
                                                                    Bonanno,  Studi su Cratete  comico, 
Padoue,  1972, 153 
sq.
                                                            
                                                                                
                                                                    ( 
qui  cite  notamment  l' È e  'EaT(as  apxoµEVOS'.
                                                            
                                                                                
                                                                    
> utilisée  par Cratès,  fr.
                                                            
                                                                                
                                                                    44  K.-A.
                                                            
                                                                                
                                                                    ; Sophron, 
fr.
                                                            
                                                                                
                                                                     41  K.-A.
                                                            
                                                                        
                                                                    
et 
Aristophane,  Les guêpes, 84S sq., que  répe�oriaient déjà 
les  parémiographes: 
cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Zenob.
                                                            
                                                                                
                                                                     Bodl.
                                                            
                                                                                
                                                                    68; Zenob.
                                                            
                                                                                
                                                                     vulg.
                                                            
                                                                                
                                                                     1, 
40;  et 
Hesych  ...
                                                            
                                                                                
                                                                    a 
8619,  que reprit  Libanios,  Ep.
, 11 
S3,  2, et que  l'on 
peut 
expliquer  facilement  à la  lumière  d'un extrait 
des Oiseaux 
d"Aristophane,  865-867, c-ar Hestia,  déesse du foyer,  était la première 
dées se à laquelle 
les prières  s'adressaient  dès lors qu'elles  concernaient 
plusieurs  divinités).
                                                            
                                                                                
                                                                     Dans la 
littérature  latine, signalons  un vers  des 
81,coliques  de 
Virgile  (3, 60:  Ah love 
principium,  Musae, lovis omnia 
ple11a ..
                                                            
                                                                                
                                                                     > ), 
que  les auteurs  citent parfois  dans son intégralité 
(et·.
                                                            
                                                                                
                                                                     Walther  123a; Fumagalli  146S), à moins  qu'ils ne se contentent  du 
premier  ou 
du  second  hémistiche  (Bayer 2382) ; un  passage  d'Horace 
(C,arm.,  1, 12,  13-16);  un autre 
de Calpurnius 
Siculus (Bucoliques,  4, 
82) : 
quelques  vers d'Ovide  (Fastes, S, 111  sq.),  et la préface du premier 
livre  des Silves 
de Stace  (qui dit exactement  A love  principium).
                                                            
                                                                                
                                                                     Mais 
notre  expression  n'a 
pas toujours  une valeur 
poétique:  cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    
l'Hélène 
d'Euripide  lorsque  Théonoé 
s'adresse au chœur  (vv.
                                                            
                                                                                
                                                                    1024  sq.: 
> ); cf.
                                                            
                                                                                
                                                                     Horace 
(l·arm.
                                                            
                                                                                
                                                                     3, 6,  6) 
qui  attribue  aux dieux  la fortune  des Romains,  en écïi
vant  Hinc  omne 
principium,  hue refer  exit�m
,.
                                                            
                                                                                
                                                                    >;  cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Virgil e (Enéide  1,219  sq.) où llionée s'adresse  à Latinus 
en disant : Ah 
/,J,·e  principium  generis >.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ce 
'''l'.
                                                                                                                    »
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