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A-t-on besoin de la raison pour la recherche de la vérité ?

Publié le 15/05/2020

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« Introduction : La vérité, c'est ce qui est tel qu'il est ; c'est ce qui est conforme à la réalité.

La vérité s'oppose au faux, à l'illusion,au mensonge.

Contrairement à ces notions, la vérité est transparente, et se donne avec évidence.

La vérité, auplan humain, c'est la sincérité, et elle nous conduit à l'assurance et la certitude de ce qui est.

Nous cherchonsrarement à démontrer la vérité des choses qui nous entourent, tant celle-ci nous paraît donnée d'emblée.

Pourtant,la philosophie nous invite à spéculer pour rechercher la vérité, et à faire usage de la pensée et de la raison pour yaccéder.

La vérité exige-t-elle vraiment la raison pour être obtenue ? La raison, faculté calculatrice, est ce quicaractérise l'homme, et fait de lui un être parlant et pensant, mais elle spécifie aussi le monde dont parle cediscours.

La raison serait-elle alors constitutive de la vérité elle-même ? 1ère partie : La raison n'est pas indispensable pour obtenir la vérité. - La vérité nous apparaît avec évidence . On peut penser qu'il est de la nature de la vérité de s'imposer d'elle-même, et qu'alors il n'est pas besoin de la raisonpour la rechercher.-Ainsi, pour fonder sa méthode, Descartes admet l'existence de principes premiers qui n'ont pas besoin d'êtredémontrés, mais apparaissent cependant dans notre esprit de façon claire et distincte, comme des évidences.

Lecogito est le paradigme de cette certitude première et indubitable qui s'impose à nous par elle-même. Le jugement vrai se reconnaît à ses caractères intrinsèques : il serévèle vrai par lui-même, il se révèle vrai par lui-même, il se manifeste par son évidence.

C'est le point de vue de Spinoza (« Ethique », II, 43).

« La vérité est à elle son propre signe » (« verum index sui »). « Celui qui a une idée vraie sait en même temps qu'il a cette idée etne peut douter… Quelle règle de vérité trouvera-t-on plus claire etplus certaine qu'une idée vraie ? De même que la lumière se montresoi-même et montre avec soi les ténèbres, ainsi la vérité est à elle-même son critérium et elle est aussi celui de l'erreur. » Pour Descartes , comme pour Spinoza , une idée claire & distincte qui apparaît évidente est une idée vraie et il n'y a point à chercher au-delà.

« Les idées qui sont claires & distinctes ne peuvent jamais être fausses » dit Spinoza .

Descartes écrit de son côté : « Et remarquant que cette vérité : je pense donc je suis était si ferme et si assuréeque toutes les plus extravagantes suppositions étaient incapables del'ébranler, je jugeais que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pourle premier principe de la philosophie….

Après cela je considérai en général ce qui est requis à une proposition pour être vraie et certaine, car puisque je venais d'en trouverune que je savais être telle, je pensais que je devais aussi savoir en quoi consiste cette certitude.

Et ayantremarqué qu'il n'y a rien du tout en ceci : je pense donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité sinon queje vois très clairement que pour penser il faut être : je jugeais que je pouvais prendre pour règle généraleque les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies.

» C'est donc dans l'intuition de l'évidence des idées claires et distinctes que Descartes situe le critère du vrai ; une perception claire de l'entendement étant « celle qui est présente et manifeste à un esprit attentif » et « distincte, celle qui est tellement précise et différente de toutes les autres, qu'elle ne comprend en soi que ce qui paraît manifestement à celui qui la considère comme il faut. » (« Principes », I, 45). -De la même manière pour le philosophe et théologien Pascal, la foi du chrétien n'est pas démontrable, mais s'insèredans le cœur de l'homme comme une vérité qui le transforme complètement.

C'est parce que la foi passe par le cœuret non par la raison qu'il est impossible pour quiconque de convertir un athée, car on ne peut lui imposer une véritéqui n'est donnée que par Dieu seul.

Il établit une analogie avec les vérités géométriques, qui peuvent relever commeen religion d'un caractère indémontrable, et qui pourtant sont admises par tous.. »

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