A quoi sert la religion ?

« La question de la religion transcende les époques et suscite de nombreux débats et conteverse sur son rôle et son utilité dans la vie humaine.

Plusieurs perspectives émanent des écrits de Karl Marx, Blaise Pascal et Émile Durkheim, chacun apportant une compréhension unique de la religion.

Marx voit la religion comme le reflet inversé des problèmes sociaux, un opium du peuple.

Pascal, face à l'obscurité de l'existence, cherche des signes divins pour éclairer l'humanité.

Durkheim, quant à lui, considère la religion comme un ensemble de croyances unificateur au sein d'une communauté.

À travers ces visions contrastées, cette dissertation nous aidera a répondre au problème suivant : à quoi sert la religion ? La dissertation serra structuré en plusieurs partie la première sur les différentes dimensions de la religion la deuxième a propos de son impact sur la vie humaine, puis la dernière sur la façon dont elle offre des réponses ou des réconforts face aux réalités complexes de l'existence. Tout d’abord Karl Marx dit que la religion vient des situations dans lesquelles les gens vivent et travaillent.

Pour lui, la religion n'est pas quelque chose qui apparaît tout seul, c'est plutôt les gens et leur environnement qui la créent.

Il affirme clairement que "c'est l'homme qui fait la religion, ce n'est pas la religion qui fait l'homme" (Marx, 1843).

Cette idée montre que la religion est très liée aux règles de la société.

La souffrance réelle des gens, influencée par leur situation économique et sociale, se montre à travers la religion, qui agit comme une sorte de réconfort qui ne dure pas vraiment, surtout face aux problèmes matériels. D'abord, la religion est décrite comme une "conscience inversée du monde" (Marx, 1843). Cela veut dire qu'elle donne une vision spirituelle aux choses matérielles et sociales.

Elle permet aux gens de donner un sens à leur vie quotidienne, souvent difficile.

En créant une "théorie générale de ce monde" (Marx, 1843), la religion devient une façon pour les gens de s'évader un peu des problèmes durs qui les entourent. Ensuite, Marx dit que la religion maintient les inégalités sociales en offrant un réconfort qui n'est pas vraiment réel.

Quand il dit que la religion est "l'opium du peuple" (Marx, 1843), il veut dire qu'elle calme les gens momentanément, les empêchant de penser trop aux injustices sociales et aux inégalités économiques.

En gros, la religion aide à maintenir l'ordre social en évitant que les gens remettent en question directement les situations existantes. Enfin, Marx pense que lutter contre la religion revient à combattre les inégalités sociales.

En rejetant la religion comme un "complément solennel" (Marx, 1843), il encourage à remettre en question en profondeur les systèmes qui créent la souffrance humaine.

Selon Marx, refuser la religion devient alors une façon indirecte de s'opposer à un ordre social défectueux. En résumé, cette première partie met en avant trois aspects de la vision de Marx sur la religion : son rôle de vision spirituelle du monde, sa fonction de réconfort temporaire, et son utilité dans le maintien des inégalités sociales.

Ces aspects compliqués montrent une connexion étroite entre la religion et la réalité sociale, suggérant que comprendre la foi nécessite une analyse approfondie des conditions matérielles et sociales qui la façonnent. Blaise Pascal, personnalité importante du XVIIe siècle, aborde la religion en tenant compte des défis de la vie.

Dans cette partie, nous allons approfondir sa vision de la religion comme réponse à l'angoisse profonde de l'existence, en se basant sur ses Pensées et en intégrant les idées déjà discutées. Pascal, en observant l'"aveuglement et la misère de l'homme", parle de la vie difficile et déconcertante.

Cette idée rejoint celle de Marx sur la détresse réelle de l'homme, soulignant la nécessité d'une réponse à ces aspects inhérents à l'existence.

Ainsi, la religion devient une réponse à cette angoisse existentielle, visant à apaiser les incertitudes de la vie en offrant une perspective spirituelle. La quête individuelle de sens, mise en avant par Pascal, trouve des échos dans la vision de Durkheim sur la religion en tant que système solidaire de croyances.

En explorant les Pensées de Pascal, on remarque comment il articule la recherche de sens personnelle à travers la foi, se distinguant ainsi d'une approche purement collective de la religion. Selon Pascal, la religion n'est pas simplement un ensemble de doctrines abstraites, mais plutôt un moyen pour chaque individu de donner un sens à son existence.

Cette idée s'aligne avec la perspective de Durkheim sur la religion en tant que créatrice de normes et de valeurs communes, bien que, pour Pascal, l'accent soit mis sur l'aspect individuel de cette quête. Les Pensées.... »