Databac

À 61 km à l'ouest de NarbonneDans ses remparts,le Moyen Âge languedocien.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : À 61 km à l'ouest de NarbonneDans ses remparts,le Moyen Âge languedocien. Ce document contient 448 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Dans ses r~mparts, le Moyen Age languedocien Entre Massif central et Pyrénées, entre Aquitaine atlantique et Langue­ doc méditerranéen, se dresse l'or­ gueilleuse cité de Carcassonne, enchâssée dans sa double enceinte.

C'est la plus belle ville médiévale fortifiée parvenue jusqu'à nous.

À ses pieds, sur l'autre rive de l'Aude, s'étale la ville basse, bastide construite au XIIIe s.

sur ordre de Saint Louis.

Site stratégique exceptionnel, la col­ line sur laquelle s'élève la Cité fut utilisée durant près de 2 000 ans.

Les Gaulois, les Romains, les Wisigoths et les Arabes s'y succédèrent.

Ce n'est qu'à partir du VIlle s., sous la domina­ tion franque, que la vieille citadelle connaît enfin une période de calme et de prospérité, égayée par les mélodies des troubadours qui tiennent leur cour d'amour dans le château Comtal.

Cette ère d'opulence et de raffinement sera interrompue au XIIIe s.

par la croisade des Albigeois.

S'étant rangée du côté des hérétiques, la ville devra capituler devant les 20 000 croisés de Simon de Montfort ; elle appartiendra désormais aux rois de France, qui achèveront de la fortifier pour en faire une citadelle inexpugnable : « la Pucelle du Languedoc>>.

Son impres­ sionnante silhouette nous apparaît aujourd'hui miraculeusement préser­ vée, telle qu'elle se présentait au début du XIVes.

Que l'on pénètre dans la Cité à l'est par la porte Narbonnaise, défendue par deux énormes tours «à À 61 km à l'ouest de Narbonne bec>>, ou à l'ouest par la porte d'Aude, on ne peut qu'être saisi devant la puissan.:c ùe la double enceinte qui la protège.

Les remparts extérieurs sont longs de 1 6 70 rn et comptent 19 tours rondes.

Un vaste espace sépare les deux enceintes: ce sont les lices, dans lesquelles, en temps de paix, se déroulaient tournois et fêtes.

L'enceinte inteneure court sur 1 290 rn et on y trouve les tours les plus anciennes.

Une fois les remparts franchis, c'est un dépaysament total: rien ne semble avoir changé dans cet enchevêtrement de rues étroites et sur ces tranquilles placettes où l'on peut encore voir deux puits du Moyen Age.

Et pourtant, nous ne sommes pas dans un musée: les maisons à auvent abritent encore 300 habitants.

Domi­ nant l'Aude, le château Comtal sem­ ble encore veiller sur eux.

Somp­ tueuse demeure seigneuriale, il est considéré comme un chef-d'œuvre de l'architecture militaire féodale: neuf tours ainsi qu'une vaste barbacane en demi-cercle le défendent.

En emprun­ tant la rue Saint-Louis, on débouche sur la basilique Saint-Nazaire, seconde merveille de la Cité.

La nef, seul vestige de la cathédrale romane, marie son style dépouillé au gothique du transept et du chœur, aux propor­ tions parfaites et aux lignes aériennes.

Si l'on a été matinal, on pourra voir les superbes vitraux des XIIIe et XIVe s., en plein soleil. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles