PARI

PARI. n.m. Argument par lequel Pascal (Br. 233) invite l'incrédule à parier que Dieu est. En effet : a) Il faut parier (pour ou contre) : nous sommes embarqués ; b) «Si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien» ; c) Mettez face à face l'existence présente, avec ses misères et une vie infiniment heureuse ; d) Au lieu des plaisirs empestés, vous serez fidèle, honnête, humble, reconnaissant, bienfaisant, ami sincère : vous y gagnerez dès cette vie.

Pari de Pascal

Argument par lequel Pascal, en utilisant le langage même de l’incroyant (qui a l’habitude du jeu), l’invite à parier pour l’existence de Dieu (Pensées, 233) : à défaut de preuves rationnelles, il convient de choisir entre les deux hypothèses contradictoires en fonction des conséquences que ce choix implique éventuellement sur le plan du salut éternel. Or, « si vous gagnez, vous gagnez tout, si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est sans hésiter ».

PARI (n m.) 1. — Convention par laquelle deux personnes émettant des opinions contraires au sujet d’un même événement posent comme obligation de fournir une prestation (généralement en argent) à celle des deux ayant obtenu raison après vérification. 2. — Pari de Pascal : puisque la raison est incapable d’en fournir un argument décisoire, mais que l’on n’engage contre l’infini que le fini, on doit raisonnablement parier sur l’existence de Dieu.