MÉRITE
MÉRITE. n.m. Valeur morale positive résultant d'un effort vertueux, c'est-à-dire tourné vers le Bien : c'est la tendance dirigée vers le Bien qui est l'élément essentiel ; l'effort n'est que la condition dans laquelle se déploie cette tendance (la vertu, devenue habitus, qui rend l'accomplissement plus facile ne diminue pas le mérite).
mérite, valeur morale qui rend une personne digne d'estime, de récompense. — Le but de la morale n'est pas, selon Kant, de nous apporter le bonheur, mais de nous « rendre dignes » d'être heureux. Cette attitude rigoriste fonde toutes les morales du « mérite », où la « vertu » se définit par l'effort, l'intention bonne; les morales du mérite (stoïciens, Kant) s'opposent aux morales qui voient dans le bonheur une preuve de moralité (épicuriens).
Liens utiles
- « Le principal mérite de Musset, dit Sainte-Beuve, est d'avoir réintroduit dans la poésie française l'esprit que semblaient en avoir banni l'imagination et le lyrisme. » Ces mots vous paraissent-ils bien caractériser l'oeuvre d'A. de Musset ?
- Principibus placuisse vins non ultima laus est / Plaire aux grands n'est pas un mérite à dédaigner
- Chateaubriand a écrit : « Oh ! argent que j'ai tant méprisé et que je ne puis aimer quoi que je fasse, je suis forcé d'avouer pourtant ton mérite : source de la liberté, tu arranges mille choses dans notre existence, où tout est difficile sans toi. Excepté la gloire, que ne peux-tu pas procurer ? Avec toi on est beau, jeune, adoré ; on a considérations, honneurs, qualités, vertus. Vous me direz qu'avec de l'argent on n'a que l'apparence de tout cela : qu'importe si je crois vrai ce qui
- Théodose Ier le Grand, Flavius Théodosius347-395Comme Constantin, le premier empereur chrétien, Théodose, qui fut le dernier empereurchrétien d'Occident et d'Orient avant la prise de Rome par Alaric, mérite également lesurnom de Grand.
- Bertrand du Guesclinvers 1320-1380Le mérite de Du Guesclin fut de