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L'anarchisme: L'Etat, cimetière des libertés

Les russes Bakounine et Kropotkine, les français Éli­sée Reclus, Proudhon (cf. biographie ci-dessous) et Jean Grave, l’allemand Striner (anarchisme de droite), Trotski, Tolstoï.
Étymologiquement, «anarchie» = «an», « privatif», et «arché» ou «archéos», « commandement, pouvoir ou autorité ».
État = mal radical et Individu = valeur suprême.
Pour les anarchistes, l'obéissance du citoyen est une abdication de sa liberté, une destruction de sa personnalité.
Non seulement l'État détruit la liberté des individus, mais l'État, parce qu'il rompt la solidarité universelle, parce qu’il favorise les riches et les possédants, parce qu’il ne se pose qu'en s'opposant à d'autres États apparaît comme le plus grand obstacle à l'épanouissement de valeurs réellement universelles. C’est l’État qui génère la violence et non l’individu comme c’est l’interdit qui produit le désir de transgression. La violence est étatique comme le rappelle les GM et les totalitarismes. «La guerre de tous contre tous», c’est le stade ultime du capitalisme, des guerres mondiales. La violence est culturelle (politique, étatique, religieuse) et non naturelle (// Rousseau: «L’homme est bon par nature, c’est la société qui le corrompt.» (in «Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes»).
Pour eux, leur théorie n'est pas synonyme de désordre, de chaos. Le désordre, le chaos où «l’homme est un loup pour l’homme», c’est le stade final du capitalisme.

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