Databac

kômê, le village par opposition à la « polis ».

kômê, le village par opposition à la « polis ».

Il semble que cette communauté rurale soit née du groupement d’indigènes autour d’un génos conquérant. La kômê n’est pas entourée de murs contrairement à la cité, bien que cela ne soit pas une caractéristique de cette dernière. C’est d’ailleurs souvent l’union de plusieurs kômê, qui, par le synœcisme, fondera la polis (cité). C’est peut-être la raison pour laquelle on a parfois donné le nom de kômê à des quartiers de cités. Sparte, ville ouverte, était constituée par la réunion de cinq kômê. Cependant, en général, la polis était bâtie à partir de l’union de plusieurs génos, tandis que la kômê restait la plupart du temps à l’état de village. Mais elle pouvait être soit un bourg dépendant politiquement d’une cité, soit un bourg autonome, libre de tout lien avec ses voisins, comme les kômê d’Arcadie.

Liens utiles