BRÉTIGNY (TRAITÉ DE)
Signé le 10 mai 1360, le traité de Brétigny qui avait été préparé par Jean II le Bon, roi de France en captivité en Angleterre, livrait à Édouard III d'Angleterre l'Aquitaine, le Limousin, le Quercy, le Rouergue et la Bigorre. La rançon du roi Jean était fixée à 3 millions d'écus d'or. Charles V, régent du royaume en l'absence de son père, refusa de la payer, et d'appliquer le traité. TRAITÉ DE BRÉTIGNY • 8 mai 1360 Après l’échec de son armée sur la route de Reims, Edouard III et ses troupes sont victimes, en avril 1360, d’une tempête qui tue 6 000 chevaux et 1 000 soldats. Le roi d’Angleterre décide alors de renouer les négociations avec les Français pour parvenir à la paix. Entamées le 1er mai, elles aboutissent le 8 au traité de Brétigny (confirmé à Calais le 24 octobre 1360). La France abandonne à l’Angleterre, en toute souveraineté, au sud, Guyenne, Saintonge, Gascogne, Poitou, Aunis, Limousin, Agenais et Rouergue, Quercy et Périgord ; au nord, Montreuil, le Ponthieu, Calais, Sangatte, le Comté de Guines, Ham, etc. Le roi Jean II le Bon, qui était prisonnier en Angleterre, accepte de laisser des otages parmi lesquels deux de ses fils ; sa rançon passe de 4 à 3 millions d’écus. De son côté, Edouard renonce à ses droits sur la couronne de France. Les conditions sont dures, mais l’indépendance du royaume français y est garantie, un progrès évident. Quelque temps plus tard, en 1363, un des fils de Jean II le Bon s’évade ; le roi de France sera alors dans l’obligation de se constituer à nouveau prisonnier et mourra en captivité à Londres le 8 avril 1364.
Liens utiles
- SPINOZA (1632-1677) Traité des autorités théologiques et politiques, chapitre XVI.
- activité traité de Versailles 3ème (sans corrigé)
- Explication de texte- Traité de la nature humaine » en 1739: Le moi
- Explication David Hume, Traité de la nature humaine livre 1, partie IV, section VI
- Il n'en est pas de-même de Jesus Christ, qui propose sa croix au coeur et à l'esprit des hommes, comme un paradoxe étonnant, et comme une source de mortification et de repentance. ? Jacques Abbadie, Traité de la vérité de la religion chrétienne, vol. 2