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Al. HAIG, L'Amérique n’est pas une île, Plon, 1985

(Alors que Ronald Reagan accédait au pouvoir), il régnait un climat mondial d’incertitude. Et cela était extrêmement dangereux. (...) Notre capacité d’intervention dans les événements avait subi une limitation. Compte tenu du déclin de notre puissance militaire et des difficultés de notre économie, nous devions agir avec précaution. Il fallait néanmoins envoyer des signaux puissants. (...) Avec l’élection de Ronald Reagan, les États-Unis se sont trouvés confrontés à une nouvelle grande chance. S’ils pouvaient se secouer de leur léthargie et de leurs propres doutes, ils allaient mener le monde libre vers une ère de stabilité, de paix et de progrès social. Les années que j’ai passées en Europe m’ont convaincu de ce que nos alliés souhaitaient ardemment voir l'Amérique mener le monde. D’autres nations voulaient la sécurité, la liberté de développement que seuls les Américains peuvent apporter. Les pays du tiers monde semblaient disposer à trouver de nouveaux terrains de coopération avec l’Occident. L’Union soviétique devait faire face à des problèmes que ne pouvaient résoudre ni son système paralysant, ni ses dirigeants doctrinaires. Al. HAIG, L'Amérique n’est pas une île, Plon, 1985 1. Le général Alexander Haig fut directeur de cabinet à la Maison-Blanche sous Nixon, commandant suprême des forces alliées de l’OTAN en Europe, secrétaire d’État (ministre des Affaires étrangères) du président Reagan de 1981 à 1982. Le texte, écrit par le premier secrétaire d’État du président Reagan, dépeint le contexte international et la situation des États-Unis, lors r de l’accession de Reagan au pouvoir en 1981. Les États-Unis avaient-ils encore les moyens d’être une grande puissance? Devaient-ils encore jouer un rôle déterminant dans le monde ? Tels sont les deux problèmes soulevés par l’auteur, qui leur donne une réponse positive à la fin du texte.  

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