terreurs nocturnes

terreurs nocturnes, équivalent du cauchemar pouvant survenir chez l’enfant au début de la nuit. Les terreurs nocturnes apparaissent pendant le sommeil lent (stade IV), jamais au cours du sommeil paradoxal. Brusquement, le sujet s’agite, crie, pleure, gesticule, semble pris de panique. Il ne reconnaît pas les personnes qui l’entourent et ne réagit pas à leurs sollicitations, aussi est-il difficile de le rassurer. Cet état peut durer de quelques minutes à une heure. Le plus souvent, l’enfant se rendort ; le matin au réveil, il n’a aucun souvenir des événements de la nuit. Les terreurs nocturnes, fréquentes entre 2 et 6 ans, affectent de 1 à 3 % des enfants. Elles sont, habituellement, la conséquence d’une expérience traumatisante ou de conflits intrapsychiques liés au développement psychosexuel (sentiments agressifs et œdipiens). Elles disparaissent presque toujours spontanément. La psychothérapie est utile, mais il faut demander aux parents de ne pas inquiéter l’enfant par des menaces stupides et de ne pas le prendre avec eux, dans leur lit, pour dormir.