SUBSTITUT

SUBSTITUT. n.m. (lat. sub «sous» et statuere «faire tenir debout», «construire», «placer»). ♦ 1° Qui peut être mis à la place d'une autre personne et en remplir les obligations (substitut du procureur de la République). ♦ 2° Qui peut être mis à la place d’autre chose et faciliter le travail que l'on aurait effectué sur la chose. Dans son livre De l'intelligence (1870), qui est une analyse technique des fonctions de l'intellect, Taine étudie la substitution. Il montre que les images, les mots, les notations mathématiques et algébriques sont des substituts des choses et permettent de raisonner sur elles.

SUBSTITUT, n.f Sens juridique : magistrat qui remplace le procureur de la République. Sens courant: ce qui sert à remplacer quelque chose, à jouer le même rôle. Ce qui se substitue à La margarine est un excellent substitut du beurre. Pour les psychologues, le pouce et la cigarette sont des substituts du sein maternel. Mot de sens voisin : Succédané.

SUBSTITUT. Le terme allemand « Ersatz » indique bien qu’il s’agit de quelque chose qui est mis à la place de quelque chose d’autre ; d’un succédané ; le symptôme, par exemple, se substitue symboliquement au désir qui cherche à se satisfaire. SUBSTITUT (n. m.) 1. — Ce qui tient lieu d’autre chose, la remplace. 2. — Celui qui remplace une autre personne. 3. — Substitution : remplacement, fait de substituer ; (math.) étant donné un ensemble non ordonné, E, formé de m éléments deux à deux distincts, on appelle substitution toute application de E sur lui-même.