sourire
sourire, expression rieuse du visage indiquant le plaisir, la sympathie, l’affection. D’abord réflexe sensori-moteur, le sourire s’associe rapidement à la satisfaction des tensions et à l’image maternelle et devient bientôt (au deuxième mois de la vie) une réponse à cette présence humaine, génératrice de bien-être corporel. Il est l’indice de la reconnaissance d’une situation et de l’anticipation d’un plaisir avant d’être un signe de sociabilité. Au début, l’enfant ne sourit pas à sa mère mais à la forme humaine qui se penche sur lui (R. Spitz), à cette image globale porteuse d’un contenu affectif et social. Ce n’est que vers 5 à 6 mois que le sourire devient électif, réservé principalement aux membres de l’entourage.
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- Pour Musset, la poésie est essentiellement lyrique : « D'un sourire, d'un mot, d'un soupir, d'un regard/ Faire un travail exquis, plein de craintes et de charme, / Faire une perle d'une larme. » Peut-on réduire la poésie à cet objectif ?
- Pensez-vous que c'est en faisant rire ou sourire que les écrivains amènent le mieux leurs lecteurs à réfléchir ?
- Nombreux sont les poètes qui se sont interrogés sur les fonctions de la poésie. Ainsi, aux yeux de Musset, elle est essentiellement lyrique : d'un sourire, d'un mot, d'un soupire, d'un regard /Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme, / Faire une perle d'une larme. Telle est pour lui l'ambition du poète. En vous appuyant sur les textes poétiques que vous connaissez, vous discuterez de ce jugement ?
- Dans une comédie de 1918 créée par Sacha Guitry, le mime Debureau encourage en ces termes un jeune comédien :«A ceux qui font sourire, on ne dit pas merci ; ça ne fait rien, laisse la gloire à ceux qui font pleurer. Je sais bien qu'on dit d'eux qu'ils sont les grands artistes mais tant pis, ne sois pas honoré : on n'honore jamais que les gens qui sont tristes. (...) Fais rire le public, dissipe son ennui et, s'il te méprise et t'oublie sitôt qu'il a passé la porte, laisse-1e, ça ne fai