Samuel Beckett
Né à Dublin en 1906 dans une famille protestante, Samuel Beckett, après avoir été pensionnaire à la Portora Royal School à Enniskillen, étudia l’italien et le français au Trinity College de Dublin. En 1928, lecteur d’anglais à l’Ecole normale supérieure, à Paris, il se lie avec James Joyce. En 1929, son premier texte, Dante... Bruno... Vico... Joyce, paraît dans un ouvrage collectif. En 1930, il entreprend avec son ami Alfred Péron la traduction d’Anna Livia Plurabelle de Joyce, travail qui servira de point de départ à la traduction faite par Goll, Soupault, Jolas et Joyce lui-même. De 1931 à 1937, il vit en France, en Angleterre, fait de longs voyages en Allemagne, écrit poèmes, essais et nouvelles en anglais. En 193 7, il se fixe à Paris, en 1938, il publie à Londres Murphy, que Joyce accueille avec faveur, mais qui a peu de lecteurs. Beckett traduit alors ce roman en français, mais cette traduction ne paraîtra qu ’en 1947. Beckett passe la guerre et l’occupation en France, à Paris d’abord, puis la situation devenant dangereuse pour lui, dans le Vaucluse où il compose Watt. De retour à Paris en 1945, ses premiers textes en français, poèmes et nouvelles, paraissent dans les revues Fontaine et les Temps modernes. Après avoir été refusé par plusieurs éditeurs, Molloy est publié en 1951 par Jérôme Lindon aux éditions de Minuit. En 1953, En attendant Godot est représenté au théâtre de Babylone dans une mise en scène de Roger Blin. La première est houleuse, mais grâce à l’appui de quelques critiques et de Jean Anouilh, la pièce s’impose. Désormais la réputation de Beckett ira croissant et deviendra vite internationale. Sa vie se confond alors avec son œuvre. Elle est marquée par les dates de création de ses pièces : Fin de partie, 1957, la Dernière Bande, 1960, Oh les beaux jours, 1963. En 1969, Samuel Beckett reçoit le prix Nobel de littérature. Samuel Beckett donne l’impression d’être entré tout armé dans la littérature. Lorsque ses premiers livres parurent aux éditions de Minuit, Molloy, Malone meurt, l’innommable, entre 1951 et 1953, et que dans la foulée, en 1953, les représentations d’En attendant Godot dans la belle mise en scène de Roger Blin firent l’effet d’une révolution théâtrale, il était évident que leur auteur avait déjà atteint la maîtrise, qu’entre les romans et la pièce la cohérence était totale et que cette cohérence provenait d’un même regard, d’une même écriture, celle-ci comme celui-là ayant le même pouvoir décapant. Illusion réaliste, psychologisme romanesque, convention théâtrale, élégance rhétorique, tous les artifices littéraires étaient pulvérisés. Pour dire le monde dans sa nudité élémentaire, dans sa vérité dérisoire et pathétique, pour mettre en scène l’essentiel (le temps, l’existence, l’attente d’autre chose, le bavardage quotidien, la solitude, l’aliénation, la mort, les différentes figures de la vie et la farce du réel), Beckett avait inventé sa langue : et, nées de cette langue, habitées, animées par elles, des formes romanesques et théâtrales. On parla de leur propos d’anti-théâtre, d’antiroman, ou de nouveau théâtre, de nouveau roman. Il s’agissait bien en effet de romans et de pièces de théâtre — puisqu’on pouvait les lire et les représenter comme tels —, mais où l’on reconnaissait de bout en bout, dans les parties comme dans l’ensemble, dans la conception, dans la composition, dans les thèmes comme dans la moindre bribe de dialogue ou de monologue, la marque de Beckett. Et en même temps, il semblait que ce qui parlait là se faisait entendre avec insistance, c’était la voix de n’importe qui, homme ou femme, chantonnant le vieux chant de l’espèce, la litanie des désirs, des espoirs, des angoisses. Mais le Beckett qui publiait Molloy et Malone meurt au début des années cinquante n’était pas un débutant. Ce nouvel auteur « français » avait déjà une œuvre littéraire en anglais : des essais, dont le premier parut en 1930, des nouvelles, des poèmes, un roman, Murphy, édité à Londres en 1938, qui lui avaient valu, sinon une audience, du moins l’estime de quelques écrivains importants, dont Joyce. Tout en continuant à écrire en anglais (Watt qui ne sera publié qu’en 1953, et en 1969 seulement pour la version française, date de 1944) Beckett avait commencé dès 1937, avec de brefs poèmes, à écrire en français. Avant Molloy il avait écrit, en 1946, un premier roman en français, Mercier et Camier qui ne sera publié qu’en 1970. Aujourd’hui donc, les œuvres qui précédèrent Molloy et En attendant Godot sont connues. On peut suivre le parcours entier de Beckett. Non seulement la démarche est évidente qui avec une rigueur impeccable, implacable, conduit de Molloy, cette fable de l’errance et de l’immobilité, ce conte du lent retour sur soi par la traversée d’épreuves pénibles, physiques (la traversée même de la vie), au dépouillement et à la nudité presque absolus des dernières œuvres, Comédie, Dis Joe, Imagination morte, imaginez, le Dépeupleur où ça parle comme à ras dè terre, dans la nuit, malgré le silence des dieux, mais on peut aussi voir comment depuis l’origine cette démarche était préparée. Sans doute Beckett lui-même considère Molloy comme une sorte de rupture par rapport à ses textes antérieurs. En 1961, en effet, il avouait : «J’ai connu Molloy et la suite, le jour où j’ai pris conscience de la bêtise. Alors, je me suis mis à écrire les choses que je sens. » Ce qu’il signifie là c’est sa volonté, à partir de Molloy, de ne plus se référer à un savoir philosophique comme dix-huit ans plus tôt dans son essai sur Joyce et dans son poème Whoroscope, mais de laisser affleurer et se développer un langage venu des profondeurs, une parole directe, nue, sans artifice rhétorique. Dans Godot, par exemple le dialogue est parfois réduit à la plus extrême simplicité, celui de la parlerie quotidienne : « Estragon : J’ai faim. — Vladimir : Veux-tu une carotte ? — Estragon : Il n’y a pas autre chose ? — Vladimir : Je dois avoir quelques navets. — Estragon : Donne-moi une carotte... », de même que la scène ne représente pas un lieu défini mais une sorte de no man’s land où tout peut se jouer. Seulement dans les textes antérieurs à Molloy, quelque chose déjà annonce l’univers et l’écriture de Beckett. Qu’en 1929, celui-ci s’intéresse au jeu de la répétition dans le langage de Joyce, qu’il compare le monde circulaire d’Ulysse avec les cercles de l’enfer dans la Divine Comédie de Dante est significatif. De même, le bref résumé que donne Ludovic Janvier de ce « monologue en vers abrupts » qu’est Whoroscope écrit en 1930 souligne bien ce que ce texte peut avoir.de précurseur : « L'identité précaire de René Descartes, le parlant s’y confond avec une durée faite de réminiscences culturelles et d’obsessions culinaires. Clownerie à la Joyce, mais aussi, déjà, situation d’un être dans un espace intérieur en lambeaux. » Les premières nouvelles et surtout en 1938 Murphy verront plus que s’esquisser les grands thèmes beckettiens : le mal d’être au monde, la solitude, la mort, se préciser le jeu de l’humour et de la dérision, s’essayer un langage qui tendra de plus en plus vers le monologue, le ressassement pour devenir, au terme quelque chose comme la voix de notre condition. Avec Watt, à l’écriture très hachée, très cadencée, et qui déjà met en scène une sorte de clochard, premier d’une longue lignée de ressasseurs fantastiques, de clowns métaphysiques, la plupart des éléments sont présents qui, à partir de Molloy se cristalliseront pour donner à l’œuvre sa structure et son fonctionnement. Dans Mercier et Camier, premier roman écrit en français, en 1946, le ton garde encore des allures de narration classique (avec un merveilleux humour sous-jacent), mais les deux personnages qui tuent le temps et leur errance sur de mauvais chemins, quelque part, nulle part, en bavardant (bavardage qui ne cesse de faire et de défaire le monde) sont déjà comme une version romanesque, et fort réussie, d’Estragon et de Vladimir, les deux vagabonds d'En attendant Godot. Que dit Beckett dans ses grands textes de Molloy au Dépeupleur, du roman où se déroule encore quelque chose comme une histoire (mais sans intrigue) au récit que traversent des mouvements, que ponctuent des rencontres, des conversations très resserrées, sortes de fragments énigmatiques et incandescents, de témoignage brut, où - quelque chose se dit, se parle, se tisse dans un souffle, dans le tremblement du désarroi, le sursaut du dernier espoir, contre le silence et la mort ! Il ne dit rien d’autre en un sens que ce qui est là donné à lire, à voir, à entendre : l’errance de Molloy, à bicyclette puis béquillant et celle, parallèle jusque dans la dégradation du corps, de Moran ; l’attente jamais récompensée, toujours reprise, presque oubliée dans les dialogues quotidiens, entretenu par un bavardage sur l’ordre du monde, de Vladimir et d’Estragon dans En attendant Godot, les poubelles où sont logés les vieillards de Fin de partie tandis que Hamm, leur fils, s’amuse de leurs souffrances — se distrait des siennes par les leurs — ; l’agonie de Malone, peuplée de fantasmes, le dernier souffle se confondant avec un dernier discours, un ultime ressassement ; la parole à ras de boue du narrateur de Comment c ’est et celle à ras de terre de Winnie, enterrée jusqu’au cou dans Oh les beaux jours, mais toujours coquette et soucieuse du vieux style, les trois personnages de Comédie enfermés dans des jarres, la tête seule dépassant, réduits à n’être plus que des voix, à réciter indéfiniment leur histoire. Le mouvement même du texte, ce murmure, de livre en livre plus resserré, plus sourd, à la fois plus viscéral et plus rythmé, pénétrant comme un brouillard, obsédant comme une musique, déploie, reprend, répète inlassablement mais avec des variantes infinies, entre veille et sommeil, nuit et lumière, vie et mort, les mêmes figures pathétiques, dérisoires, cocasses, tour à tour ou en même temps. Ce murmure déjà, par lui-même, donne sa dimension à l’œuvre, sa force primitive, naïve et archétypique comme les productions de l’inconscient collectif. Ce qui se dit dans ce murmure, la solitude, l’abandon, la quête, le désir, l’attente, la déchéance, le pouvoir de nommer (qui reste jusqu’au dernier souffle) et l’impuissance à communiquer hors des rapports de hiérarchie, de pouvoir, est à la fois réel et mythique. Tout s’incarne dans un corps, s’exprime à travers lui. Parfois dans un corps souffrant, mutilé, agonisant, ou simplement dans une tête, une bouche. Rien qu’un souffle suffit pour signifier l’épuisement, la limite extrême. Mais ce frêle vacillement au dessus du vide est aussi comme le signe irréfutable d’une présence. Quelque chose encore se joue là. Tant que ça parle la vie fait son chemin. Ce souffle fragile comme cette bouche édentée, ce corps rongé, ont valeur de signes, sont les images, le miroir, l’écho de notre condition. Toute l’évolution de l’œuvre de Beckett, romanesque et théâtrale, tend, à partir de Molloy et d’En attendant Godot, à restituer une sorte de murmure originel, une parole dépouillée de tout discours littéraire pour mieux faire entendre ce qui est essentiel : la présence au monde avec tout ce qu’elle comporte de souvenirs, de savoir, de désir, d’angoisse, de bonheurs passés et d’attente infinie. Aussi y-a-t-il de moins en moins de mouvement et, au théâtre, de décor, seulement des personnages, clochards, clowns, vieillards, malades dont on peut supposer qu’ils ont accumulé les expériences, qu’ils ont jadis assumé d’autres rôles, et qui parlent avec une distance parfois ironique de ce qu’ils ont vu, vécu, qui reconstituent par bribes ce qui fut un parcours ou qui assistent, bredouillant, à l’effritement de leur mémoire. Souvent même ces personnages ne sont plus que des corps, des voix. Le dernier théâtre de Beckett, celui de Comédie, de Va et vient est celui de la nudité absolue. Rien ne bouge. Seuls les visages, les lumières et surtout la musique des mots creusent, ouvrent l’espace, imposent une irréfutable présence. Comme dans les textes ramassés de Assez, Imagination morte, imaginez, le Dépeupleur ou Pas moi, le chant qui se fait entendre là semble surgir de nos propres profondeurs. Toujours Beckett nous dit ce que c’est et comment c’est d’être au monde.
► Bibliographie Principaux titres
Essais : Dante... Bruno... Vico... Joyce in Our Examination Round his Factification for Incamination of Work in Progress, Shakespeare & Co, 1929, Faberand Faber, 1961 ; Proust, Chatto and Windus, Londres, 1931, Calder, 1958. Romans et récits : Murphy (roman), Routledge, Londres, 1938, éditions de Minuit, 1947 ; aux éditions de Minuit : Molloy (roman), 1951 ,Matone meurt (roman), 1951 ; l'innommable (roman) 1953 ; Nouvelles et textes pour rien, 1955 ; Comment c'est (roman), 1961 ; Imagination morte, imaginez, 1965 ; Têtes mortes (textes brefs), 1967 ; Watt ( roman, traduit de l'anglais par Ludovic et Agnès Janvier, et l'auteur), 1969 ; Premier Amour (nouvelle, écrite en 1945), 1970 ; Mercier et Camier (roman, écrit en 1946), 1970 ; le Dépeupleur (récit), 1971 ; Film suivi de Souffle, 1972 ; Pas moi, 1975. Théâtre : Aux éditions de Minuit : En attendant Godot, 1952 ; Fin de partie, 1957 ; Tous ceux qui tombent, 1957 ; la Dernière Bande, 1960 ; Oh les beaux jours, 1963 ; Comédie et actes divers, 1972. A consulter : André Marissel .Samuel Beckett, Classiques du XXe siècle, éditions universitaires, 1963 ; Mélèse : Beckett, coll. Théâtre de tous les temps, Seghers, 1966 ; Ludovic Janvier : Pour Samuel Beckett Minuit, 1966, et Beckett par lui-même, coll. Écrivains de toujours, Seuil, 1969; Guy Croussy : Beckett, Hachette, 1971 ; Jean Ricardou : le Nouveau Roman, coll. Ecrivains de toujours, Seuil, 1973.
BECKETT Samuel 1906-1989 Poète, auteur dramatique et romancier irlandais, d’expression française et anglaise, né à Foxrock. Lecteur d’anglais en France à Normale supérieure, puis lecteur de français à Dublin, il connaît Joyce dont, à l’occasion, il sera le traducteur. Après plusieurs ouvrages en anglais (un essai sur Proust, en particulier, 1931 ; des traductions de Paul Éluard, 1936 ; le récit Murphy, 1938), il participe à la Résistance française et se fixe à Paris dès le lendemain de la guerre. La traduction de Murphy est publiée chez Bordas en 1945, et Les Temps modernes hébergent ses Poèmes en 1946 (réédités en 1968). La première œuvre de Beckett publiée en français directement (1946) dans la revue Fontaine est une nouvelle, L’Expulsé ; longue errance et plainte infinie d’un homme chassé d’une maison, et qui cherche, en vain, un autre abri. Suivront les romans Molloy et Malone meurt (tous deux en 1951, aux éditions de Minuit ainsi que L’Innommable, roman écrit en 1949 et publié en 1952). Mais c’est sa pièce En attendant Godot (1953) qui le rend célèbre en un jour. Ce qu’« attendent » Vladimir et Estragon, les deux héros de cette farce effrayante, c’est peut-être (écrit Ludovic Janvier dans son essai Beckett par lui-même) « l’improbable secours d’un au-dehors ou d’un au-delà ». Le public entendait ici un timbre de voix véritablement neuf; tout à la fois attachant et insoutenable. Voix de jeune poète, mais voix plus désespérée que celle du pire philosophe allemand du temps de Schopenhauer et de Hartmann ; voix (dit Beckett dans L’Innommable) qui parle, se sachant mensongère, indifférente à ce qu’elle dit, trop vieille peut-être et trop humiliée pour savoir jamais dire enfin les mots qui la feraient cesser, se sachant inutile, pour rien, qui ne s'écoute pas, attentive au silence qu’elle rompt, par où peut-être un jour lui reviendra le long soupir clair d’avent... Pour rien, la formule lui est familière. En 1950, un an après L’Innommable, il compose les treize Textes pour rien (publiés en 1955). Pour rien? Ah, certes, non; et pour deux raisons essentielles, entre tant: d’abord parce que cette voix n’est pas si isolée, si solitaire puisque l’ont reconnue pour leur (sinon pour représentative de notre époque tout entière) les jeunes spectateurs qui applaudissent désormais son œuvre théâtrale, et, au-delà, de ce public limité, toute une nouvelle génération de lecteurs ; ensuite et surtout, parce que du seul point de vue du verbe poétique, l’œuvre de Beckett est, de nos jours, saluée comme l’une des plus originales qui soit apparue dans la littérature depuis le début du XXe siècle (le prix Nobel va d’ailleurs la consacrer comme telle en 1969). De ses autres ouvrages, depuis L’Innommable et Godot, citons du moins les plus célèbres : une courte pièce, Fin de partie (1957 ; c’est encore pire, écrit l’auteur, plus inhumain que Godot), avec ses deux poubelles où sont enfouis les pitoyables parents de Hamm ; puis, Le Dépeu-pleur (1971), Compagnie (1980). Mais, au passage, arrêtons-nous un instant sur Oh les beaux jours, écrit en 1961, joué à New York cette même année, et à Paris en 1963 : Ces actions de grâce de Winnie, seule dans le tertre de boue sèche qui l’engloutit jusqu’au torse puis jusqu’au cou, ces joies minuscules dont elle prend à témoin de temps en temps son Willie, réduit à de pauvres vieux restes de raison, tout cela semble devoir constituer une œuvre plus détendue que les précédentes. Dans de piètres souvenirs, dans une rengaine d’amour et des objets dérisoires qui l’entourent encore (sa brosse à dents, son ombrelle), Winnie semble puiser la satisfaction la plus pleine ou la plus sereine philosophie. En réalité, cette nouvelle représentation allégorique de l’agonie de l’homme apparaît, peu à peu, comme la disqualification par le ridicule de tout reliquat d’espoir. Pièce-monologue, de même que tendent vers le soliloque plusieurs de ses romans, récits et textes brefs. Le Dépeupleur, en particulier, a constitué un cas limite du tour que prennent peu à peu les œuvres de Beckett. Alors même que la méditation reste aussi large et sa portée métaphysique tout aussi lointaine, les coups semblent tomber plus serrés, plus précipités, du fait que la phrase se rompt toujours davantage dans son débit.
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