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RYSWICK (traités de)

Traités signés à Ryswick, village de Hollande, au S. de La Haye, entre la France d'une part, l'Angleterre, les Provinces-Unies, l'Espagne et l'Empire des Habsbourg d'autre part (20 sept. et 30 oct. 1697) ; ils mirent fin à la guerre de la ligue d'Augsbourg. Louis XIV rendait à l'Angleterre, aux Provinces-Unies et à l'Espagne, toutes les conquêtes faites depuis le traité de Nimègue (1678) et consentait que les principales places des Pays-Bas fussent occupées par des garnisons hollandaises ; il reconnaissait Guillaume III comme roi d'Angleterre et promettait de ne donner aucune assistance aux jacobites. La France rendait par ailleurs à l'Empire toutes les villes acquises depuis le traité de Nimègue au titre de la politique des « Réunions » (v.), sauf Strasbourg, et abandonnait toutes les têtes de pont qu'elle avait sur la rive droite du Rhin. Ces traités consommaient l'échec de la politique impérialiste de Louis XIV.

RYSWICK (Traités de, 1697). Traités signés à Ryswick, village au sud de La Haye, mettant fin à la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697). Signés entre la France d'une part, l'Angleterre, les Pro-vinces-Unies, l'Espagne et l'Empire d'autre part, les traités consacraient l'échec des tentatives d'hégémonie française en Europe. Louis XIV conservait Strasbourg mais rendait presque tous les territoires qu'il avait annexés depuis la paix de Nimègue (1678-1679) et reconnaissait, Guillaume III d'Orange comme roi d'Angleterre.

TRAITÉS DE RYSWICK • 20 septembre et 30 octobre 1697 Depuis 1688, la France est engagée dans la guerre de la Ligue d’Augsbourg, du nom d’un traité passé entre les principaux adversaires de Louis XIV (1686). À dire vrai, les ennemis du Roi-Soleil sont plutôt faciles à dénombrer : toute l’Europe, moins le Danemark et la Turquie. C’est le traité de Ryswick qui vient mettre un terme au conflit, après une série de campagnes fort glorieuses (si l’on en croit les chroniqueurs) mais sans autre résultat que de ruiner complètement les finances du royaume. Louis XIV, quoique théoriquement victorieux, est obligé de signer un compromis où la France ne gagne pratiquement rien, tandis que le pays souffre. Le souverain renonce en effet aux acquis des traités de Nimègue, laisse occuper certaines villes des Pays-Bas par des garnisons hollandaises, garde Strasbourg et Sarrelouis mais, en revanche, perd plusieurs places comme Brisach, Philippsbourg et quelques positions sur la rive droite du Rhin ; il reconnaît en outre le protestant Guillaume III comme roi d’Angleterre.

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