Databac

Ribot (Théodule)

Ribot (Théodule), philosophe et psychologue français (Guingamp 1839 — Paris 1916). Premier théoricien français de la psychologie expérimentale, il oriente ses travaux vers l’étude psychophysiologique de la personnalité et découvre les lois de dissolution de la mémoire, que l’on peut schématiser ainsi :.les souvenirs les plus récents, les plus complexes, sans signification affective s’effacent plus facilement que les souvenirs anciens, simples, chargés d’émotion. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont les Maladies de la mémoire (1881), les Maladies de la volonté (1883), les Maladies de la personnalité (.1885), Essai sur les passions (1907), Problèmes de psychologie affective (1910).

RIBOT (Théodule), philosophe et psychologue français (Guingamp 1839-Paris 1916). Il est célèbre par ses études de psychologie expérimentale : les Maladies de la mémoire (1881), les Maladies de la volonté (1883), les Maladies de la personnalité (1885). Sa méthode analytique, qui consistait à isoler les fonctions psychologiques de la totalité de la vie psychique (notamment à développer, sur le plan psychologique, la théorie des localisations cérébrales), est aujourd'hui dépassée par la « psychologie des structures ».

RIBOT Théodule Armand. Philosophe français. Né à Guingamp (Côtes-du-Nord) le 18 décembre 1839, mort à Paris le 9 décembre 1916. Il fit ses études au lycée de Saint-Brieuc et entra en 1862 à l’Ecole Normale Supérieure. Agrégé de philosophie en 1867, professeur au lycée de Vesoul, puis à celui de Laval, il fut reçu docteur ès lettres en 1873 et sa seconde thèse, sur L’Hérédité, appela sur lui l’attention du monde savant. Il entra alors radicalement dans le courant tainien — De l’intelligence — qui s’efforçait de substituer à la psychologie classique une psychologie expérimentale, fondée sur des faits mesurés et contrôlables. Ayant abandonné l’enseignement de 1872 à 1885, Ribot fonda en 1875 la Revue philosophique qu’il dirigea jusqu’à sa mort, et consacra plusieurs ouvrages aux tendances modernes de la philosophie étrangère : La Psychologie anglaise contemporaine (1872), La Philosophie de Schopenhauer (1874), La Psychologie allemande contemporaine (1879). Chargé du cours de psychologie expérimentale à la Faculté des lettres en 1885, il devint, trois ans Elus tard, professeur au Collège de France. Dans L’Evolution des idées et La Psychologie des sentiments (1896), s’affirmait la méthode personnelle de Ribot qui prétendait, pour déterminer les éléments constitutifs de la vie intellectuelle, s’appuyer particulièrement sur la physiologie et la pathologie. Ses étude sur les Maladies de la mémoire (1881), sur Les Maladies de la volonté (1883), dressaient une critique des thèses spiritualistes classiques et tentaient d’expliquer les altérations de la pensée — qui ne serait qu’une « phosphorescence » du cerveau — par les altérations de la matière cérébrale. Les découvertes de Ribot sur les mémoires inconscientes préparaient d’autre part la révolution freudienne.

Liens utiles