punition, châtiment

punition, châtiment

Les éducateurs doivent éviter les sanctions traumatisantes : celles qui dévalorisent (humiliation publique) ou angoissent (cabinet noir) ; d’autre part, la punition doit être adaptée à chaque cas, juste, immédiate et appliquée sans passion, présentée comme étant la conséquence obligée d’un acte dont l’enfant est responsable. Enfin, il importe de savoir que certains sujets recherchent inconsciemment les punitions, soit par suite d’un sentiment de culpabilité, soit par désir d’attirer l’attention sur eux. Un garçonnet de huit ans, d’intelligence normale, orphelin de père et de mère, souillait régulièrement son pantalon en classe : il exprimait ainsi son hostilité à l’égard du maître et de ses nourriciers, devenait momentanément le personnage central de l’école et se satisfaisait des coups reçus, qui valaient mieux, pour lui, que l’indifférence. Dans ce cas, la thérapeutique a consisté en la suppression des punitions, remplacées par une attitude affectueuse, permanente, des membres de son entourage.