PUISSANCE
PUISSANCE
Désigne chez Aristote l'être virtuel, en voie de devenir. L'être en puissance, c'est ce qui n'est pas encore en acte. C'est le passage de la puissance à l'acte qui achève l'être et le réalise. Ainsi, par exemple, un bloc de marbre est informe mais elle est apte à prendre telle ou telle forme (celle d'une sculpture), par exemple. C'est cette actualisation possible qu'Aristote appelle « puissance ».
Gén. Possibilité, faculté. Par ex., « puissance de bien juger ». Méta. Par opposition à l'acte, désigne l'être à l'état virtuel.
Volonté de puissance La notion de «volonté de puissance» n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser.
Volonté de puissance A ne pas confondre avec une simple volonté de domination. La «volonté de puissance» est pour Nietzsche la manifestation des forces vitales auxquelles le monde, qu'il soit naturel, animal ou humain, est soumis.
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