PROPOSITION
PROPOSITION. n. f Au sens philosophique : énoncé verbal d'un jugement, qui peut être vrai ou faux. La proposition posée, il reste à la discuter. Plus généralement, une proposition peut être l'énoncé d'une propriété, d'un postulat, d'un axiome.
Il faut distinguer cette signification intellectuelle (qui porte sur le contenu de l'énoncé) du sens grammatical (qui porte sur la forme verbale, le découpage syntaxique de la phrase).
Du latin propositio, «action de présenter» (de proponere, «placer devant les yeux »).
En logique, énoncé susceptible d’être qualifié de vrai ou de faux (synonyme : jugement).
PROPOSITION, n.f. (lat. propositio «action de placer devant les yeux», gr. apophansis ou protasis). ♦ 1° Sens originel (chez Aristote et ses successeurs). Énoncé verbal d'un jugement (comprenant au moins sujet, verbe et attribut, le verbe pouvant être la copule «est»). Peut être vrai ou faux. ♦ 2° On considère aussi aujourd'hui comme propositions des énoncés qui ne contiennent que la matière d'un jugement, sans l'affirmation de vérité ou de fausseté, par exemple un dictum.
PROPOSITION
Au sens propre : énoncé verbal susceptible d’être qualifié de vrai ou faux, dont on peut considérer qu’il sous-entend un jugement au moins virtuel. On appelle calcul des propositions la partie de la logique qui traite des propositions et de leurs modes de composition de telle sorte que la valeur de vérité du composé soit immédiatement connue en tenant compte de celle des composants et de leurs relations.
PROPOSITION, n. f. Au sens philosophique : énoncé verbal d’un jugement, qui peut être vrai ou faux. La proposition posée, il reste à la discuter. Plus généralement, une proposition peut être l’énoncé d’une propriété, d’un postulat, d’un axiome.
Il faut distinguer cette signification intellectuelle (qui porte sur le contenu de l’énoncé) du sens grammatical (qui porte sur la forme littéraire, le découpage syntaxique de la phrase).
PROPOSITION (n. f.) 1. — (Logique) Énoncé verbal susceptible d’être dit vrai ou faux : « Tout discours n ’est pas une proposition, mais seulement le discours dans lequel résident le vrai et le faux, ce qui n’arrive pas dans tous les cas ; ainsi, la prière est un discours, mais elle n’est ni vraie ni fausse » (Aristote). 2. — (Parf. auj.) Entité abstraite constituant le sens dont une phrase donnée est le nom ; il en résulte qu’une même proposition est désignée par deux phrases de langues différentes comme « La neige est blanche » et « The snow is white ». Rem. : en ce sens, les class. parlent de jugement et définissent la proposition comme l’expression d’un jugement. 3. — (Gram.) Phrase simple constituée normalement d’un sujet, d’un verbe et d’un complément ; les parties simples d’une phrase complexe. 4. — Calcul des propositions : partie de la logique qui traite des propositions (aux sens 1 ou 2), des possibilités de les composer de façon que la vérité du composé soit automatiquement connue à partir de celle des composants, des inférences ou des démonstrations entre propositions, de leurs conditions formelles de vérité, etc. ; opposé au calcul des prédicats qui suppose une analyse des parties constituantes de la proposition. 5. — Propositionnel : a) Qui concerne la proposition en un sens quelconque du mot : calcul propositionnel, Syn. calcul des propositions, b) Fonction propositionnelle : cf. fonction.
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