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Philippe DE BROCA

Né en 1933 à Paris.

Divers documentaires en Afrique ( 1953-1954), Sous un autre soleil cm, 1959), Les Jeux de l'amour (1960), Le Farceur (1961), L'Amant de cinq jours (1961), Le Vison et Une nuit avec la vedette (sketches de Les Veinards, 1962), La Gourmandise (sketch de Les Sept Péchés capitaux, 1962), Cartouche (1962), L'Homme de Rio (1963), Un monsieur de compagnie (1964), Les Tribulations d'un Chinois en Chine (1965), Révolution française (sketch de Le Plus Vieux Métier du monde, 1966), Le Roi de cœur (1967), Le Diable par la queue (1968), Les Caprices de Marie 1970), La Poudre d'escampette 1971), Chère Louise (1972), Le Magnifique (1973), L'Incorrigible (1975), Julie pot de colle (1977), Tendre Poulet (1978), Le Cavaleur (1979), On a volé la cuisse de Jupiter 1980), Psy (1981), L'Africain 1983), Louisiane (long métrage et version TV à épisodes, 1984), La Gitane (1986), Chouans! (1987). Élève de l’École technique de photographie et de cinématographie de Paris (Vaugirard), Philippe de Broca fait ses premières armes en Afrique où il suit l’expédition Citroën au Sahara. Opérateur de divers documentaires et reportages d’actualité, il devient stagiaire d’Henri Decoin et de Georges Lacombe. Assistant de Pierre Schoendoerffer, François Truffaut et Claude Chabrol, c est à ce dernier qu’il doit de réaliser son premier long métrage. «Tout est action. Tout est visuel. Pas de psychologie. Les gens sont ce qu’ils sont. Je voudrais peu à peu faire de mes films de véritables ballets. Pas forcément des comédies musicales, mais des ballets», résumait le cinéaste en 1969. D’emblée, en effet, à l’inverse de ses amis de la Nouvelle Vague, De Broca se spécialisera dans la comédie d’aventures, privilégiant un montage serré de scènes d’action au bénéfice du gag, du suspense, du rythme. Jean-Paul Belmondo, son acteur fétiche, incarne à la perfection la désinvolture, la pétulance, l’infatigable tourbillon de ce cinéma à la limite de l’étourdissement, de l’essoufflement parfois — un cinéma aux antipodes de la gaudriole farcesque, un cinéma de légèreté, voire de poésie, dont la brillance culminera dans Le Roi de cœur.

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