Databac

Périclès

Périclès (v. 495-429 av. J.-C.). Homme d’État athénien, un Alcméonide, fils de Xanthippe et d’Agaristè, nièce de Clisthène (1) et petite-fille d’Agaristè et de Mégaclès. Il fut chorège en 472, année où furent produits Les Perses d’Eschyle. En politique,, il fut un partisan de la démocratie et apparut sur le devant de la scène en étant au nombre des procureurs publics qui attaquèrent Cimon en 463. En 462-461, il s’allia, à Ephialte pour réduire les pouvoirs de l'Aréopage, et après le meurtre d’Ephialte et l’ostracisme de Cimon, en 461, il devint l’homme le plus influent d’Athènes. Ses décisions politiques s’imposaient d’elles-mêmes à la plupart des citoyens (qui aimaient par exemple la petite rémunération de deux oboles comme indemnité pour les jurés). En 451, à son initiative, la citoyenneté fut restreinte à ceux dont les deux parents étaient déjà citoyens athéniens. A partir de ce moment et jusqu’à sa mort, il domina la vie politique athénienne et il fut élu stratège quinze fois de suite. Sous sa direction, Athènes adopta une politique impérialiste, et la confédération de Délos, créée pour maintenir les Perses hors de Grèce, fut transformée en un empire athénien. Périclès étendit son influence jusqu’à l’Hellespont en y établissant des clérouquies, et il établit une importante colonie à Thourioi en 443 pour répandre l’influence athénienne en Italie. Il semble avoir essayé de convoquer une assemblée de tous les Etats grecs pour envisager la reconstruction des temples détruits par les Perses, ainsi qu’une forme d’union politique, mais rien n’aboutit en raison de l’hostilité de Sparte. En 437, il fonda une colonie à Amphipolis et à peu près à la même époque il dirigea une expédition pour établir l’influence athénienne dans la région de la mer Noire, après avoir soumis Samos en 439, lorsque l’île s’était révoltée et avait quitté là confédération de Délos. On ne connaît pas la responsabilité exacte de Périclès dans là politique qui entraîna Athènes dans une guerre contre Sparte, Corinthe, Égine et la Béotie, durant la période 459.-446, mais durant la paix de Trente Ans (ainsi nommée bien que la guerre ait repris en 431) qui suivit, il obtint de Sparte la reconnaissance de l’empire. Il fut l’instigateur de la construction dû Parthérion (commencée en 447), des Propylées et des autres bâtiments importants de cette époque. Thucydide, le fils de Mélésias, héritier politique de Cimon et pire ennemi de Périclès; l’attaqua pour avoir détourné les fonds de la confédération de Délos pour ce programme de constructions. L’ostracisme de Thucydide laissa les mains libres à Périclès. Il est vraisemblable que Périclès pressentit bien à l’avance la guerre avec Sparte et il résista à toutes les exigences des Péloponnésiens. Quand la guerre éclata en 431, Périclès imposa à Athènes une politique qui devait neutraliser la supériorité. Spartiate sur terre, mais elle impliqua des difficultés considérables pour la population de l’Attique. Cependant son autorité demeura inentamée jusqu’à ce que les ravages de la peste en 430 brisent le moral des Athéniens. Il fut alors démis de ses fonctions, poursuivi en justice pour enrichissement personnel et condamné à payer une amende. Peu après, il fut à nouveau élu stratège, mais il avait lui aussi attrapé la peste, et il mourut six mois plus tard. Aucun autre Athénien n’a jamais connu la prééminence de Périclès. L’historien Thucydide, qui avait pour lui une grande admiration, dit que de son temps Athènes, tout en gardant le nom de démocratie, était en fait gouvernée par le premier de ses citoyens. Il fut un homme d’une. forte personnalité, incorruptible, d’un abord sévère et réservé, d’une éloquence majestueuse. Il fréquentait les hommes cultivés et les intellectuels de son temps, Phidias, Anaxagore, Sophocle, Hérodote. Son premier mariage se termina par un divorce, mais il forma un couple durable avec Aspasie, une hétaïre réputée et cultivée. L’oraison funèbre qu’il prononça en l’honneur des Athéniens morts après la première année de la guerre (Thucydide, Histoire de la guerre du Péloponnèse, II, 35-46) révèle une haute conception d’Athènes et de sa démocratie, même si cet idéal impliquait, une politique ouvertement impérialiste. Le fils le plus jeune que Périclès eut avec Aspasie portait le même nom que lui. Bien qu’illégitime, il se vit conférer la citoyenneté athénienne, par respect pour son père; Il fut mis à mort après la bataille des Arginuses en 406.

Périclès, homme d’État (Athènes v. 495-429 av. J.-C.). Il était le fils de Xanthippos l’un des vainqueurs de Mycale, et d’Agariste, une Alcméonide. D’origine noble, il reçut une éducation soignée ; Zénon d’Élée et Anaxagore furent ses maîtres à penser. Dans sa jeunesse, il se tint éloigné des affaires publiques par crainte du peuple, dit-on, mais plutôt pour se former, pour acquérir la connaissance du peuple en suivant les débats de l’assemblée ; cette vie obscure, qui était une préparation, répondait à sa nature méditative, calme, pondérée, mais aussi active, puissante et sûre d’elle une fois qu’une certitude était acquise. Il entra dans la politique vers 469 ; malgré l’éclat que Cimon donnait au parti aristocratique, Périclès avait entrevu que l’avenir appartenait au parti démocratique, et c’est à la tête de ce parti que se trouva presque aussitôt cet aristocrate. Pendant neuf ans, il lutta avec son ami Éphialte pour faire triompher son parti. En 463, il brisa la puissance de l’Aréopage avec l’aide d’Éphialte. La conséquence fut l’assassinat d’Éphialte et Périclès resta seul chef du parti démocratique. En 461, il fit ostracier son seul adversaire, Cimon, et pendant trente ans il fut réélu stratège presque chaque année. En 459, il envoya une flotte pour soutenir la révolte des Egyptiens contre les Perses, mais, par ailleurs, l’installation des Messéniens à Naupacte, comme poste avancé d’Athènes pour commander le golfe de Corinthe, provoqua un conflit avec Corinthe. L’année suivante, Égine se joignit à Corinthe, puis à Sparte. Périclès investit Égine et repoussa les Spartiates : battu par les alliés à Tanagra, il compensa cette défaite par la victoire de Myrônidès sur les Béotiens à Oinophyta (juillet 457) et prit lui-même Égine (456). Dans le même temps, à l’intérieur il ouvrit l’archontat aux zeugites, puis aux thètes, auxquels il fit verser une indemnité de présence, et poursuivit ses réformes démocratiques. S’étant allié avec Argos, il prit le commandement d’une flotte avec laquelle il fit le tour du Péloponnèse. Il défit les Sicyôniens, qui s’étaient alliés à Sparte, ravagea l'Acarnanie, favorable aux Péloponnésiens, et rentra victorieux dans Athènes (454). Cependant, la même année, l’expédition d’Égypte se solda par un échec ; les Perses battirent les insurgés et les Athéniens, qui se réfugièrent à Cyrène. Ces événements ne l’empêchèrent pas de songer à la ligue de Délos ; afin d’apaiser les mécontents, il consentit (450-449) un dégrèvement des tributs. L’année 447 voit Périclès chef incontesté de la démocratie athénienne et maître de la politique grecque, aux prises avec de nouvelles difficultés ; les gouvernements démocratiques placés en Béotie après la victoire d’Oinophyta sont renversés ; Tolmidès, envoyé à leur secours, est battu à Coronée ; les Athéniens se retirent et leur défaite est à l’origine de la menaçante ligue Béotienne. Mais l’Eubée se révolte et Mégare repousse la domination économique d’Athènes, tandis que Plistonax pénètre en Attique à la tête d’une armée Spartiate. Périclès, par la diplomatie, contraint les Spartiates à quitter l’Attique et, par la force, reconquiert l’Eubée et installe des clérouquies à Érétrie et à Oréos. Mais Périclès comprit que l’impérialisme armé d’Athènes était voué à l’échec ; conscient désormais que la Grèce ne pourrait être soumise par la force, il va transformer toute sa politique pour unir les Grecs par la persuasion et pour donner à Athènes un empire spirituel et intellectuel. À la fin de 446 il fait décider l’envoi à Sparte de dix ambassadeurs pour traiter de la paix : ce sera la paix de Trente Ans, qui, si elle ne dure que la moitié de ce temps, lui permettra de faire de sa cité « l’Athènes de Périclès ». Les clauses du traité sont la reconnaissance par Sparte de la ligue de Délos, tandis qu'Athènes, qui conserve Égine et Naupacte, s’engage à ne plus intervenir dans le Péloponnèse et laisse à Mégare son autonomie. Inaugurant aussitôt sa nouvelle politique panhellénique, Périclès, la même année, convoque les Grecs au pied de l’Acropole pour discuter de l’organisation de la paix, de l’union des Hellènes et de la reconstruction à frais communs des temples détruits par les Perses. Sparte s’oppose à ce rêve généreux, qui échoue. Périclès se tourne alors vers la ligue, qu’il transforme en empire et dont les tributs, devenus inutiles pour la guerre, vont servir à embellir Athènes. C’est pendant ces années que vont s’élever l'Odéon, le Parthénon, les Propylées, l’Érechthéion, le temple d’Eleusis. La politique panhellénique de Périclès va encore se montrer en 443 lorsqu’il invite tous les Grecs à venir participer à la fondation de Thurium, en Grande-Grèce, près des ruines de Sybaris. Mais, en 440, Samos se révolte. Avec quarante-quatre trières, près de Tragie, Périclès défait soixante-dix vaisseaux ennemis, occupe le port de Samos et met le siège devant la ville qu’il prend neuf mois plus tard. En 437, il dirige une expédition vers la mer Noire. Il installe des clérouquies à Sinope, où il laisse Lamachos avec une garnison, à Amisos, à Astacos en Propontide, et en Crimée : la route et le pays du blé sont désormais aux mains des Athéniens. L’année suivante, il négocie avec Perdiccas II de Macédoine et avec Térès, roi des Odryses, en Thrace, et il envoie Hagnon occuper solidement Amphipolis ; par ces accords et ce débouché, il se rend maître des mines d’or du Pangée et sait où se procurer le bois nécessaire à la flotte. Ce sera son dernier succès. En 431 éclate la guerre du Péloponnèse. À la tête d’une flotte, il assiège en vain Épidaure. Pour la première fois, il tombe en disgrâce, mais, avant lui, ses amis Anaxagore et Phidias ont connu les caprices du peuple. Il est éprouvé par la peste d’Athènes, où il perd ses deux fils Xanthippos et Paralos. Réélu stratège en 429, il meurt la même année. Périclès s’impose comme l’un des plus grands parmi les Grecs ; mais il devançait trop son temps pour être compris de l’ombrageuse démocratie athénienne, dont il fit la grandeur. Il mena toujours une vie simple et retirée, au milieu de ses amis, Anaxagore, Phidias, Protagoras, le musicien Damon.

Périclès (v. 495-429 av. J.-C.) ; homme d’État athénien.

Membre de l’aristocratie, par son père Xanthippe (un des vainqueurs du cap Mycale, 479), et par sa mère Agaristè, nièce de Clisthène, il assume en 472 la chorégie des Perses d’Eschyle, un choix qui témoignerait de son admiration pour Thémistocle, dont la politique n’avait pas été celle des grandes familles aristocratiques. Il entre dans la vie politique en 463 en intentant un procès à Cimon qu’il fait ostraciser deux ans plus tard. Plutôt que de voir l’opposition entre « oligarques » et « démocrates », il s’agirait de la poursuite d’une vieille hostilité familiale. Plus claire est la signification de son alliance avec Éphialte qui aboutit à réduire (462-461) les pouvoirs de l’Aréopage, le conseil aristocratique de la cité. C’est de ce moment que l’on date la naissance de l’authentique démocratie athénienne. Puis le silence. Après l’assassinat d’Éphialte (461), P. semble avoir pris la tête du parti démocratique. On ignore son attitude devant les grandes opérations de politique extérieure d’Athènes (expédition d’Égypte, 459-454 ; soumission d’Égine, 459-458 ; campagnes contre Mégare, en Boétie, en Phocide et en Locride, 457) et il n’est pas certain qu’il ait été à l’origine de la construction des « longs murs » (458-456) qui reliaient Athènes aux ports du Pirée et de Phaléron, et de l’institution de «l’argent du spectacle» (théorika) que recevaient les plus pauvres pour assister aux représentations théâtrales. En revanche, c’est à lui que les juges (les héliastes) doivent (454-450 ?) leur indemnité (misthos) bientôt étendue à d’autres fonctions (fonctionnaires tirés au sort, bouleutes, équipages de l’escadre d’entraînement de soixante bateaux). De même, c’est P. qui limite en 451 la citoyenneté aux descendants de père et mère athéniens, et réserve à ces privilégiés, les avantages matériels qu’Athènes distribue, puisque, à la tête de la ligue de Délos, elle en gère les tributs qui se confondent avec les finances de la cité depuis 454. L’Empire d’Athènes nourrit la démocratie ; il en est la condition. En 454 P., alors stratège, opère dans le golfe de Corinthe pour affirmer qu’Athènes reste maîtresse de la Grèce centrale et désire disputer à Corinthe les marchés occidentaux. En 451, l’influence de P. semble se réduire du fait du retour d’exil de Cimon, tandis que la guerre contre la Perse et l’amitié avec Sparte sont de nouveau mises au premier plan. Pourtant, il dirige comme stratège une expédition (451-450) destinée à restituer Delphes aux Phodiciens. La « paix de Callias », signée en 449 avec la Perse, pouvait entraîner la dislocation de la confédération de Délos. Aussi pour prévenir ce risque, P. projette un congrès panhellénique afin de délibérer sur les temples brûlés par les Barbares lors de la guerre avec les Perses et d’ébaucher une politique de liberté de navigation. Sparte ne répondit pas : il lui était difficile d’admettre un plan de police des mers sous un patronage cautionné par la Grèce entière. Le projet échoua. Il se peut que P. ait spéculé sur ce refus. Mais la paix, conclue pour trente ans avec Sparte (446-445), lui donne l’occasion de renforcer la puissance d’Athènes en fondant des colonies et des clérouquies (en Eubée, à Naxos, en Chersonèse de Thrace, dans les régions de la mer Noire et en Italie du Sud avec Thourioi). P. consolide la transformation de la confédération maritime en un Empire athénien : les anciens alliés sont devenus tributaires sauf trois (Samos, Chios et Lesbos). Ce passage d’une hégémonie à un impérialisme ne se fait pas sans provoquer de violents mécontentements (Eubée en 447-446, Milet en 446-445, Samos en 441-440), durement réprimés parfois (Eubée, Samos) par P. lui-même. Sur le plan intérieur l’opposition aristocratique est réduite au silence (443, ostracisme de Thucydide d’Alopekè). Par sa réélection constante comme stratège, de 443-442 à 429-428, P., même s’il n’a pas de pouvoirs particuliers, même s’il partage chaque année le pouvoir avec neuf collègues, même s’il doit, comme eux, rendre compte de sa gestion, est le véritable maître d’Athènes. Il domine la cité par son intelligence et sa parole, par son cercle d’amis composé surtout d’intellectuels et d’artistes (les philosophes Protagoras d’Abdère, Anaxagore, Damon, l’urbaniste et architecte Hippodamos de Milet, le sculpteur Phidias, l’historien Hérodote, le tragique Sophocle, sans oublier sa brillante compagne Aspasie de Milet) et il l’embellit par de grands travaux exceptionnels : les Propylées, le Parthénon, l’Érechthéion, l’Odéon, le Télestérion à Éleusis). Athènes se trouve au sommet de sa puissance. Est-ce alors que P. considéra le moment propice au déclenchement du conflit avec Sparte pour la suprématie dans le monde grec ? La guerre était-elle inévitable entre ces deux hégémonies ? Les incidents mineurs qui en furent les causes directes n’étaient-ils que des prétextes ? Toujours est-il qu’en 433, il s’allie avec Corcyre (Corfou), exclut (432) les gens de Mégare des ports de l’Attique -deux coups portés à Corinthe, qui, de son côté, mise sur Sparte. En 432 échouent les négociations entre Sparte et Athènes. Tandis que les forces péloponnésiennes dévastent (431) le glacis de l’Attique désertée par ses habitants réfugiés à l’intérieur des murs d’Athènes, mais se heurtent à la flotte attique, P. se trouve confronté à une coalition de ses adversaires qui cherchent à l’atteindre en poursuivant ses amis les plus proches (procès en impiété d’Anaxagore et d’Aspasie ; procès en détournement de fonds contre Phidias). Cependant il se protège de ces attaques, défend sa position jusqu’au moment où le mécontentement violent du peuple provoqué par la peste (430) trouve en P. le responsable de ces maux. Il est condamné à une lourde amende pour abus de pouvoir et détournements de fonds, mais il est réélu dès 429. Il meurt cependant la même année, peut-être de la peste, qui lui avait pris deux fils. La mort du « premier citoyen » n’affecta pas la situation militaire, mais la direction politique n’était plus assurée avec fermeté. Son siècle, qui voit l’apogée d’Athènes, porte son nom. Athènes était devenue l’école de la Grèce.

Bibliographie : L. Homo, Périclès, 1954 ; F. Châtelet, Périclès et son siècle, Bruxelles, 1990.




PÉRICLÈS (v. 492-Athènes, 429 av. J.-C.). Grand homme politique athénien, sous le gouvernement duquel Athènes atteignit son apogée. Fils du stratège Xan-thippe, vainqueur des Perses à Mycale, et apparenté par sa mère à une célèbre famille aristocratique, Périclès eut pour principaux maîtres à penser les philosophes Zénon d'Élée et Anaxagore, qui lui transmirent un idéal élevé. Chef du parti démocratique, grand orateur (on le surnommait l'Olympien), réélu stratège presque chaque année, il domina pendant plus de 30 ans (461-429 av. J.-C.) la politique d'Athènes. Il acheva la démocratie de la cité en limitant les pouvoirs de l'Aréo-page, en permettant à presque tous les citoyens de devenir archontes, en généralisant le tirage au sort, en versant une indemnité de présence aux membres de la Boulé, de l'Héliée, aux archontes, aux stratèges, enfin aux citoyens les plus pauvres pour assister aux fêtes civiques. Cependant, les seuls bénéficiaires de ces mesures restaient les citoyens, petite minorité de 40 000 hommes sur les 400 000 habitants que comptait l'Attique. Périclès fut aussi le fondateur de l'impérialisme athénien, portant la cité au sommet de sa puissance économique et militaire. Dominant la ligue de Délos, Athènes élimina les Perses de la mer Égée, s'assura le contrôle des régions bordières de la mer Noire riches en blés, tenta aussi d'imposer son hégémonie en Grèce continentale s'opposant particulièrement à Corinthe et Sparte. La trêve de 30 ans qu'elle signa avec cette dernière (qui ne dura que 15 ans) permit alors à Périclès de faire de sa cité l'« École de la Grèce ». On y joua les oeuvres d'Eschyle, de Sophocle, d'Euripide et l'on reconstruisit sous la conduite du sculpteur Phidias les sanctuaires de l'Acropole. Mais la volonté de puissance d'Athènes rendit inévitables de nouveaux conflits. En 431 av. J.-C. commença la guerre du Péloponnèse contre Sparte. Périclès mourut deux ans plus tard de l'épidémie de peste qui atteignit sa cité. Voir Démocratie athénienne.

Liens utiles