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Périclès.

Publié le 08/12/2021

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Périclès. en grec Periklès. vers 492-429 avant J.-C., né à Athènes, homme d'État
athénien. Il était le fils de Xanthippe et le petit-neveu de Clisthène par sa mère Agaristê.
Trente années d'une politique ambitieuse lui valurent de porter le régime démocratique et la
puissance d'Athènes à leur faîte. C'est pourquoi l'on donne souvent le nom de « siècle de
Périclès » à l'âge classique athénien. Quoique membre de la noblesse, Périclès rejoignit le parti
démocratique. Il en devint rapidement, notamment grâce à sa remarquable éloquence, l'un
des membres les plus influents, et en prit la tête après l'assassinat d'Éphialte, dont il était
l'adjoint (462). Après l'ostracisme (envoi en exil) de son adversaire conservateur Cimon
(461), il gagna le devant de la scène politique, et fut réélu stratège chaque année jusqu'en
430.

Les réformes.
Périclès marqua surtout son siècle par ses réformes des institutions, qui visèrent toutes à
perfectionner la démocratie. En octroyant à l'ensemble des citoyens une rétribution (le
misthos) pour l'exercice des fonctions publiques et en généralisant la pratique du tirage au
sort (au détriment de l'élection), Périclès facilita la participation des citoyens les plus
pauvres (ceux des troisième et quatrième classes censitaires, zeugites et thètes) à la vie
politique. Cette démocratie idéale ne concernait toutefois que les seuls citoyens, qui
représentaient en réalité à peine 10 % de la population athénienne ; en 451, Périclès
restreignit encore l'accession à la citoyenneté, seuls les hommes issus de deux parents
athéniens pouvant dorénavant obtenir ce statut. L'autre trait majeur de la politique de
Périclès fut son attention à tout ce qui pouvait accroître le rayonnement de la Cité. Ainsi
s'expliquent les travaux considérables entrepris à Athènes, alors très endommagée du fait
des guerres médiques. Périclès fit notamment ériger de nouveaux temples, dont le
Parthénon dédié à Athéna. Fin lettré, ami des philosophes et des artistes, il sut apprécier
les talents des plus grands créateurs : Euripide, Sophocle, Phidias et Hérodote.

L'impérialisme.
La démocratie idéale de Périclès subsistait grâce à un impérialisme intransigeant qui
assurait à la cité richesse et stabilité politique. En soumettant ses alliés, membres de la
ligue de Délos, à un tribut (phoros), et en transférant à Athènes le trésor de la ligue de
Délos (454), Périclès les réduisit au rang de sujets ; il soumit durement les cités rebelles
(Eubée en 446, Samos en 440). Il mena parallèlement une politique belliqueuse contre la
Perse (guerre médique achevée sur la paix de Callias en 449) et contre Sparte (première
guerre du Péloponnèse de 459 à 446), avec laquelle il conclut en 446 la trêve de Trente
Ans. Mais le conflit reprit dès 431, et Périclès fut temporairement éloigné de la stratégie.
L'épidémie de peste (en réalité sans doute de typhus) qui ravagea Athènes en 430
l'emporta un an plus tard, lui épargnant le spectacle de la déchéance de sa cité. Voir aussi
Athènes.
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Les corrélats
Aspasie
Athènes
Cimon
Grèce - Histoire - Les guerres médiques et l'hégémonie athénienne
héliée
odéon
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stratège
Xanthippos

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