Databac

Perestroïka

L'effet Gorbatchev (fin des années 1980) Bien qu'il n'ait jamais prévu la perte des satellites européens de l'URSS, Gorbatchev y contribue en lançant une politique d'ouverture et de démocratisation. Accueillie différemment par les dirigeants des démocraties populaires, elle suscite des espoirs chez les partisans du changement. Une nouvelle politique En français, «restructuration». Politique initiée par le secrétaire général du PCUS, Mikhaïl Gorbatchev, à partir de 1986. Elle se donne pour objectifs d'associer la population soviétique à la vie politique et de rendre l'économie plus efficace. La Perestroïka propose notamment l'instauration de la Glasnost (transparence), à savoir le libre accès des citoyens à l'information.



PERESTROÏKA Terme signifiant « re-structuration ». Venant d’accéder, le 11 mars 1985, au poste de secrétaire général du PCUS (Parti communiste de l’Union soviétique), Mikhaïl Gorbatchev engage dès avril une dynamique de relance qu’il nomme « perestroïka » s’articulant autour de trois objectifs. Le premier consiste à réduire les dépenses militaires par une nouvelle politique de détente (la « nouvelle pensée »), le deuxième à accroître la production, le troisième à revivifier la société, notamment en lui tenant un langage de vérité (« glasnost »). En fait de restructuration du régime soviétique, les réformes gorbatchéviennes vont aboutir à le déstructurer et conduire à la disparition de l’URSS.


PERESTROÏKA. Mot russe signifiant « reconstruction », « restructuration ». En URSS, politique de réformes économiques mise en oeuvre par Gorbatchev à partir de 1985 afin de résoudre la crise et qui s'appuya notamment sur la glasnost (« transparence ») et la démocratisation de la vie politique. La loi du 1er janvier 1988 donna aux entreprises, contraintes à la rentabilité, l'autonomie financière. La création de coopératives, dont les promoteurs et les membres pouvaient se partager les profits, fut autorisée. L'agriculture privée fut enfin encouragée : le comité central permit aux familles, en mars 1989, de prendre des terres pour un bail de 50 ans ou plus, avec le droit de le céder à leurs enfants.

Liens utiles