Databac

ZOLA: maître du naturalisme.

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : ZOLA: maître du naturalisme.. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
ÉMILE ZOLA est le fils d'un ingénieur d'origine italienne, qui mourut en 1847, laissant sa famille dans la gêne. A dix-huit ans, le futur écrivain dut abandonner ses études pour prendre un emploi, et c'est grâce au journalisme qu'il trouva enfin quelque aisance en 1865. Ses oeuvres de début portent la marque d'un romantisme dont il se débarrasse très vite. La droiture de son caractère, l'ardeur de ses convictions lui valent de solides amitiés dans le monde artistique et littéraire. Mais le public se montre réticent. Zola ne connaît son premier grand succès qu'en 1877 avec L'Assommoir. Le voilà chef d'école. Sa villa de Médan, où il s'est arrangé une vie de bourgeois paisible est devenue le quartier général du naturalisme. Ses romans passionnent l'opinion. La publication de La Terre, en 1887, provoque des remous. Zola est abandonné par quelques-uns de ses jeunes disciples. Il poursuit néanmoins la tâche qu'il s'est assignée. Mais dans les derniers volumes des Rougon-Macquart, on perçoit quelque lassitude. Ses rapports avec le monde ouvrier l'ont amené au socialisme. Il écrit des ouvrages animés d'intentions humanitaires. Il se croit tenu de prendre publiquement position dans l'affaire Dreyfus. Sous la forme d'une lettre ouverte au président Félix Faure, il lance un pamphlet retentissant : J'accuse. Condamné pour « outrage à l'armée », il doit s'exiler en Angleterre pendant un an. Il meurt en 1902, d'une asphyxie accidentelle.

« ZOLA: maître du naturalisme. ÉMILE ZOLA est le fils d'un ingénieur d'origine italienne, qui mourut en 1847, laissant sa famille dans la gêne.

A dix-huit ans, le futurécrivain dut abandonner ses études pour prendre un emploi, et c'est grâce au journalisme qu'il trouva enfin quelque aisance en 1865.

Sesoeuvres de début portent la marque d'un romantisme dont il se débarrasse très vite.

La droiture de son caractère, l'ardeur de sesconvictions lui valent de solides amitiés dans le monde artistique et littéraire.

Mais le public se montre réticent.

Zola ne connaît sonpremier grand succès qu'en 1877 avec L'Assommoir. Le voilà chef d'école.

Sa villa de Médan, où il s'est arrangé une vie de bourgeois paisible est devenue le quartier général du naturalisme.Ses romans passionnent l'opinion.

La publication de La Terre, en 1887, provoque des remous.

Zola est abandonné par quelques-uns deses jeunes disciples.

Il poursuit néanmoins la tâche qu'il s'est assignée.

Mais dans les derniers volumes des Rougon-Macquart, on perçoit quelque lassitude. Ses rapports avec le monde ouvrier l'ont amené au socialisme.

Il écrit des ouvrages animés d'intentions humanitaires.

Il se croit tenu deprendre publiquement position dans l'affaire Dreyfus.

Sous la forme d'une lettre ouverte au président Félix Faure, il lance un pamphletretentissant : J'accuse.

Condamné pour « outrage à l'armée », il doit s'exiler en Angleterre pendant un an.

Il meurt en 1902, d'uneasphyxie accidentelle. PRINCIPALES OEUVRES Thérèse Raquin (1867).

Selon l'auteur lui-même, les héros de ce roman du remords sont « dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair,...

des brutes humaines, rien de plus ». Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire (20 titres, 31 volumes, 1871-1893).

Ce vaste ensemble, où s'agitent douze cents personnages pris dans tous les milieux (ouvriers, paysans, bourgeois, commerçants, financiers,politiciens, militaires, prêtres, médecins), n'est pas sans analogie avec La Comédie humaine. Six romans avaient déjà paru, quand Zola publia, en 1877, L'Assommoir, où il peint la déchéance de l'homme par l'alcool.

Ce roman eut un énorme' retentissement.

Germinal (1885), le treizième roman de la série, met en scène une grève des mineurs, avec ses épisodes dramatiques et le jeu des passions humaines, qui viennent compliquer la lutte pour l'émanci pation de la classe ouvrière.

La Terre (1887) montre des paysans beaucerons poussés par la cupidité aux crimes les plus sordides.

La Bête humaine (1890) a pour sujet la folie demeurtre qui anime le chauffeur de locomotive Jacques Lantier. Le Roman expérimental (1880) : ouvrage de doctrine. Les Trois Villes : I.

Lourdes (1894).

— II.

Rome (1896).

— III.

Paris (1898). Les Quatre Évangiles : I.

Fécondité (1899).

— II.

Travail (1901).

— III.

Vérité (1903).

— Le quatrième volume, Justice, fut seulement ébauché. LE MAITRE DU NATURALISME A la suite de Taine et des Goncourt, dont il a subi l'influence sans être à proprement parler leur disciple, Zola Considère l'être humaincomme la résultante de forces telles que l'hérédité, le milieu social, l'époque.

Il explique le comportement moral par des phénomènesphysiologiques : dans Thérèse Raquin, il présente le remords comme un désordre organique. Les critiques et les contradictions qu'il rencontre, l'amènent non point à tempérer sa doctrine, mais à.

la durcir.

En 1878, il se place sousl'égide de Claude Bernard, dont il prétend adopter les méthodes.

De même qu'il existe une « médecine expérimentale », il croit possiblede créer un « roman expérimental ».

Il assimile le romancier à, un savant de laboratoire et lui fixe pour tâche d'étudier « le mécanismedes faits » en modifiant, « sans jamais s'écarter des lois de la nature », les circonstances qui agissent sur les tempéraments. Cette théorie du roman est très discutable.

Une expérience peut réussir ou rater.

A quoi verra-t-on que l'expérience tentée par leromancier est une expérience réussie ? D'autre part le romancier se trouve obligé de faire un choix parmi la multitude d'es relationscausales.

Qui peut nous garantir qu'il n'a pas laissé échapper des faits essentiels? Dans la pratique, Zola n'a pas toujours eu la patience d'un bon expérimentateur.

Assurément il fait des enquêtes.

Il visite les Halles, lesgrands magasins, il descend au fond d'une mine.

Il amasse des notes.

Mais ces enquêtes sont rapides et superficielles.

Il a écrit La Terresans avoir une connaissance personnelle et directe du monde paysan.

C'est dans son bureau qu'il passe la plus grande partie de sontemps et qu'il accomplit l'essentiel de son travail. L'IMAGINATION ÉPIQUE DE ZOLA La raideur de ses théories le gêne pour analyser les caractères individuels.

Ses personnages sont excessifs et simplifiés.

Mais il anime lesfoules et les fait vivre d'une vie intense, par exemple la foule des clients dans un grand magasin.

Les choses même, l'alambic, lalocomotive, la mine, deviennent chez lui des êtres mythiques, mus par une sourde volonté.

L'oeuvre de Zola est une vaste épopéed'inspiration populaire.

De là vient son succès.

Une pensée philosophique parcourt cette oeuvre.

Pour expliquer le réel, Zola tente de lereconstruire.

Il montre la mort et' la vie qui se détruisent et s'engendrent mutuellement.

Il incline vers le mysticisme dans la mesure où ilcroit au progrès réalisé par la science, et à ces grandes entités que sont les forces de vie : l'amour, le travail, la fécondité. SES CONCEPTIONS MORALES On a parlé à son sujet de «littérature putride ».

Peut-être témoigne-t-il effectivement d'une curiosité trop marquée pour la misère, le vice,toutes les tares de l'humanité.

Il ne veut pas se mentir à lui-même, ni mentir aux autres.

Mais les notions de valeur ne lui sont nullementétrangères.

Il se réserve le droit de juger.

Il ne croit d'ailleurs pas à la méchanceté foncière de l'homme.

« Mes personnages, dit-il, nesont pas mauvais; ils ne sont qu'ignorants et gâtés par le milieu de rude besogne et de misère où ils vivent.

» Son oeuvre s'est développée dans le sens d'un idéalisme grandissant.

Tout en gardant intactes ses convictions de libre penseur et sa foidans la science, il s'est dégagé d'un certain sectarisme de la vérité positive qui restreignait son horizon, et il s'est ouvert de plus en plus àla sympathie, à la pitié, à l'espoir.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles