Zimbabwé (1991-1992)
Publié le 30/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Zimbabwé (1991-1992). Ce document contient 599 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Zimbabwé (1991-1992)
Plus que jamais, en 1991-1992, le gouvernement a géré au jour le jour les
contradictions d'un pays dont se sont estompés les grands desseins et précisées
les menaces qui pèsent sur la relative prospérité.
La popularité du président
Robert Mugabe et de son parti - la ZANU - Union nationale africaine du Zimbabwé
- n'a pas tant été menacée par une opposition légale marginalisée (celle des
partis d'Edgar Tekere ou de Ndabaningi Sithole, rentré au pays début 1992) que
par des dissensions internes suscitées par des ministres (Eddison Zvogbo
notamment) et surtout par le désenchantement d'importantes fractions d'une
population confrontée à une dégradation sensible de ses conditions de vie.
Le bilan économique est demeuré contrasté.
Le programme de réformes, qui a
obtenu l'aval de la Banque mondiale, a témoigné de la volonté gouvernementale de
lever les contrôles pesant sur la croissance et de renvoyer la responsabilité du
développement sur le secteur privé.
Toutefois, le budget adopté au mois d'août
1991 a montré que l'État continuait de revendiquer une part très importante des
financements disponibles pour combler le déficit.
La monnaie nationale a été
dévaluée de moitié tandis que l'inflation s'est située aux alentours de 31%.
La
production industrielle, encore en progrès (4%), a dû affronter une pénurie de
matières premières et de pièces détachées tandis que s'est précisée une nette
tendance à la baisse de la consommation.
C'est dans le secteur agricole que se sont concentrées les plus grandes
tensions.
Si le tabac s'est encore montré lucratif, les récoltes de maïs, déjà
très insuffisantes au printemps 1991, se sont révélées catastrophiques en 1992 à
cause de la poursuite d'une grave sécheresse.
Le gouvernement a dû importer 150
000 tonnes de maïs d'Afrique du Sud pour assurer la soudure.
Aux aides obtenues
pour financer le programme d'ajustement structurel, a dû être ajoutée l'aide
alimentaire, rendant le pays d'autant plus dépendant.
Cela n'a pas conduit le gouvernement à différer le vote de la loi d'acquisition
des terres (Land Acquisition Bill) que le Parlement a approuvée en mars 1992.
Ce
texte a donné à l'administration le droit d'exproprier, sans appel et sans
discussion, 11,5 millions d'hectares appartenant à des grands propriétaires
blancs pour les redistribuer en parcelles à de petits agriculteurs noirs.
Politiquement, cette décision a illustré la nécessité dans laquelle s'est trouvé
le gouvernement de donner des satisfactions immédiates à son électorat.
Les
effets à moyen terme ont été toutefois interprétés comme un risque pour la
production agricole du pays..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Îles Vierges américaines (1991-1992)
- Vénézuela (1991-1992)
- Uruguay (1991-1992)
- Tuvalu (1991-1992)
- Turkménistan (1991-1992)