Zimbabwé (1984-1985)
Publié le 30/09/2020
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Zimbabwé (1984-1985)
Pour la première fois depuis l'indépendance en 1980, les Zimbabwéens ont dû
élire, en 1985, leurs nouveaux représentants au Parlement.
Les élections ont
longuement été préparées par le président Robert Mugabe et son parti, la ZANU
(Union nationale africaine du Zimbabwé).
Objectif: obtenir une participation
aussi importante qu'au moment de l'indépendance, mais surtout, assurer au moins
le même nombre de sièges, soit cinquante-sept sur les quatre-vingts revenant aux
Noirs (la ZAPU - Union du peuple africain du Zimbabwé, de Joshua Nkomo, en
possède vingt et le mouvement de l'évêque Muzorewa trois).
Vingt sièges sont
réservés aux Blancs selon la Constitution rédigée lors de la conférence de
Lancaster House en 1979.
L'année 1984 a été marquée par le congrès de la ZANU (du 8 au 12 août), au cours
duquel un projet de Constitution a été adopté, donnant de larges pouvoirs au
président Mugabe et à son vice-président, M.
Simon Muzenda.
Conformément à la
Constitution, ceux-ci peuvent désigner les membres du bureau politique, au
nombre de quinze.
Cette centralisation du pouvoir, présentée comme un moyen de
résoudre les différends ethniques, devrait permettre au passage de régler les
problèmes de minorités de tendances au sein du parti.
Il a beaucoup été question d'un parti unique lors du Congrès.
M.
Mugabe n'a d'ailleurs jamais caché que pour lui, le multipartisme était une
perte de temps.
Le projet se heurte toutefois aux textes de Lancaster House
selon lesquels la Constitution ne peut être modifiée avant 1990 sauf à
l'unanimité des cent députés.
Au début de 1985, cette solution semblait peu
probable, non seulement à cause de la minorité blanche (représentée par le Front
républicain de Ian Smith), mais aussi à cause de la minorité Ndebele massivement
acquise au mouvement de Joshua Nkomo.
On a également beaucoup parlé, pendant ce Congrès, de marxisme-léninisme et de
socialisme scientifique, mais là aussi l'idéologie risque de se heurter à la
réalité économique et il faudra certainement plusieurs années pour que la
théorie colle à la pratique.
De sérieuses difficultés économiques obligent le
gouvernement à définir avec rigueur ses priorités.
Le Zimbabwé possède de réels atouts.
Il figure parmi les pays d'Afrique noire
dont l'économie est la plus diversifiée.
L'industrie est très développée.
En
effet, à la suite des sanctions économiques dont elle était l'objet, la Rhodésie
rebelle de Ian Smith avait dû s'orienter vers la production de biens de
consommation et d'équipements (sidérurgie, textile, papier...).
Son sous-sol est
riche.
Il renferme des réserves d'environ 50 milliards de tonnes de charbon,
ainsi que du cuivre, du zinc et probablement de l'or.
Le pays s'étendant sur des
zones tempérée et subtropicale, le climat permet une agriculture variée (tabac,
coton, canne à sucre, maïs, blé, thé, café...).
Enfin, le Zimbabwé jouit de
réseaux routier et ferroviaire exceptionnels même s'ils ont eu à souffrir de la
guerre.
Depuis 1982, le pays a connu des difficultés économiques dues à plusieurs
facteurs: la sécheresse ; les difficultés de la mise en route du pays après la
longue période de guérilla qui a mené à l'indépendance ; les affrontements.
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