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ZHUANGZI

Publié le 16/06/2020

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« différence de style ! Le Zhuangzi est enjoué, endiablé, enchanté, fourmille d'anecdotes, d'historiettes, d'entretiens subtils et moqueurs; c'est un ouvrage plein de fantaisie et de merveilleux, traversé par moments de superbes envolées mystiques, extatiques et lyriques. Certes tout n'est pas de même eau et l'ensemble est composite comme presque tous les recueils anciens, mais il s'agit à n'en pas douter d'un chef-d'œuvre dû pour sa plus grande part à la main d'un véritable maître d' œuvre et artiste. Une pensée profonde et pourtant légère, profondément humaine mais non point « humaniste» s'y donne à découvrir hors discours, hors abstraction, dans la polyphonie d'un chassé-croisé constant de facettes changeantes, propre à produire chez le lecteur ravissement et illumination. Pour notre plaisir et celui du lecteur, nous allons en roue libre voyager dans ces XXXIII chapitres et en extraire quelques perles que nous nous garderons de trop commenter. L'« oubli mutuel» ou la liberté dans la coexistence distanciée. « Quand la source est tarie, les poissons de l'étang se réfugient dans la vase. Ils s'envoient mutuellement leurs humides haleines; ils se mouillent réciproquement de leurs baves. Ces poissons misérables ne sauraient se comparer à ceux qui s'oublient mutuellement dans les fleuves et les lacsl.» ...»

« ZHUANGZI (? 350-? 275) Le deuxième Maître de l'école taoïste est Maître Zhuang, encore appelé Zhuang Zhou.

Il aurait vécu dans un petit Etat (Song, actuelle pro­ vince de Henan) de la Chine centrale que se dispu­ taient les principautés voisines.

Il aurait refusé, quoique marié, père de famille et pauvre, un poste de ministre.

En quoi il ne faisait que suivre ses principes et s'accommoder stoïquement du Destin qui, s'il lui faisait peut-être pa�-K un peu cher sa liberté, c'est que l'heure après tout n 'était pas favorable.

Il aurait occupé un poste de fonctionnaire-surveillant d'un parc d'arbres à laque et certainement connu le sophiste Hui Shi qui fut ministre et qu'il prenait plaisir à asticoter lors de leurs joutes intellectuelles, à telle enseigne que sa mort le priva, disait-il, d'un interlocuteur subtil qui était aussi sa tête de Turc favorite.

Dans le Zhuangzi, nous rencontrons aussi d'autres têtes de Turc de Maître Zhuang, comme par exemple Confucius ou Mozi, mais, ceux-ci étant morts, s'ils excitent encore sa verve c'est en tant que faux savants et faux sau­ veurs dont beaucoup se réclament encore.

Mais il lui arrive aussi, grand seigneur, de les créditer de quelque pertinence occasionnelle ou fabriquée comme par jeu ou par dérision.

Il est presque certain que Zhuangzi connaissait le Laozi (qui ne s'appelait pas encore le Daodejing) dans une version certes différente de celle que nous connais­ sons, mais non significativement quant à l'essentiel que nous retrouvons identique dans le Zhuangzi: Mais quelle. »

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