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ZARATHOUSTRA

Publié le 18/05/2020

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Réformateur religieux iranien, fondateur du mazdéisme. Sa vie est très mal connue et uniquement par les Gathas, série de dix-sept hymnes qui constituent la partie la plus ancienne de l'Avesta (le recueil des textes sacrés de la religion mazdéenne) et sont attribuées à Zoroastre lui-même. Né dans une province de l'Iran occidental, il appartenait au clan des Spitana, et son père, Pourochaspa, semble avoir été le prêtre d'une communauté d'agriculteurs. Ayant entendu très jeune l'appel de la solitude, Zoroastre abandonna la maison familiale et vécut longtemps errant dans les hautes terres de l'Iran, où il subit les épreuves de la tentation. Vers sa trentième année, à la suite d'une extase, il s'estima investi d'une mission de réforme à la fois sociale et religieuse. Il prêcha d'abord en vain, puis, s'étant rendu à la cour d'un certain roi Vishtaspa, il gagna à ses idées des dignitaires importants et le roi lui-même. Sa réforme, qui rencontra la résistance des kavi et des karapan, prêtres des vieilles divinités populaires, les daeva (démons), a constitué essentiellement une épuration des croyances iraniennes traditionnelles plutôt que la fondation d'une religion totalement nouvelle, le mazdéisme. Il semble que chez Zoroastre l'affirmation hénothéiste d'Ahura Mazda, dieu immatériel et juste, créateur de toutes choses, fût plus forte que le dualisme (antagonisme d'Ahura Mazda, principe du bien, et d'Ahriman, ou Angra Mainyu, principe du mal) qui devait plus tard envahir la religion mazdéenne. Un autre aspect essentiel du message de Zoroastre est son aspect apocalyptique, l'annonce d'un âge d'or où resplendira sans ombre la gloire d'Ahura Mazda.

« Religion De Zarathoustra lui-même, nous ne savons à peu près rien.

Mais la religion qu'il a fondée, ou dont il a été le réformateur, est toujours pratiquée en Inde où ses adeptes se nomment «Parsis», Persans.

L e zoroastrisme, ou mazdéisme, est riche d'une histoire trois fois millénaire qui en fait une des plus anciennes religions du monde, presque contemporaine de la religion de l'Inde antique, le védisme, dont les livres sacrés, les Véda, ont été composés entre 1500 et 500 avant notre ère.

Une énigme historique Le nom de Zarathoustra est mentionné pour la première fois au V" siècle av.

J-C.

par l'historien grec Xanthos, sous la forme Zôroastrès, Zoroastre.

Dans la très ancienne langue qu'on nomme zend ou avestique, proche du sanscrit et aujourd'hui disparue, Zarathoustra signifie «celui qui a de vieux chameaux".

Il naît sans doute mille ans avant notre ère, quelque part en Iran.

C'est un prêtre; de sa pensée et de son action religieuse nous ne connaissons que ce qui nous est transmis dans un mince recueil, l'Avesta, dont on lui attri­ bue une partie, les Gâthâs, les chants.

Ce recueil a donné son nom à la langue dans laquelle il est écrit, l'avestique, un dialecte ira­ nien ancien.

C'est le livre sacré de la religion pré­ islamique de l'Iran.

Il ne peut être daté avec pré­ cision, pas plus que sa langue ne peut être géo­ graphiquement située.

D'abord transmis orale­ ment, il est transcrit vers le milieu du premier mil­ lénaire.

Sa partie la plus ancienne, l'ensemble dit «vieil avestique", date vraisemblablement de 1000, et les plus vieux textes de l'Avesta récent, de 550 ou 500 av.

J.-C.

Ce n'est pas un ensemble homogè ne.

La langue de l'Avesta récent est restée longtemps en usage, comme langue vivante d'abord, puis comme langue savante comprise seulement par les lettrés.

La composition s'étale sans doute sur un millénaire, de 500 av.

J.-C.

à 500 de notre ère.

LAvesta ancien comporte une partie en vers, les Gâthâs, et une partie en prose, le Yasna Hapti­ Râti, «sacrifice en sept chapitres"; un écart de quatre ou cinq siècles sépare ce recueil, à la langue très archaïque, des plus anciens textes de l'Avesta récent.

L'Avesta est, dans la tradition mazdéenne, considéré soit comme l'enseignement du dieu I§UIIIIL{ii Le Christianisme p.

767 L'Hindouisme p.

1831 L'Inde p.

1945 L'Islam p.

2069 Les Perses p.

3095 ! Les temples sont absents du culte A zoroastrien.

Toutefois, les tenants de cette religion adorent le feu comme l'une des manifestations du créateur Ahura-Mazdâ, dans de nombreux autels où brûle une flamme perpétuelle.

Ahura Mazda, le ••Seigneur Grand Sage>> ou, plus exactement, le «M aître attentif, le Maître qui a toute chose à l'esprit", soit comme l'œuvre de Zarathoustra -son prophète.

On a longtemps cru que les Gâthâs représen­ taient l'œuvre personnelle de Zarathoustra, l'œuvre de toute une vie, la prédication du pro­ phète enseignant aux hommes une doctrine nou­ velle.

En réalité, il ne s'agit pas de sermons, mais d'hymnes aux dieux destinés à accompagner une cérémonie sacrificielle.

Il ne semble pas qu'on puisse les attribuer à Zarathoustra lui-même: ce dernier est probablement un personnage histo­ rique, ce n'est probablement pas un fondateur de religion ni un auteur de textes sacrés.

Le Seigneur Grand Sage Ahura Mazda est le dieu dominant; c'est lui qui, au commencement du monde, a mis en ordre le chaos initial.

Ahura Mazda engendre Rta, entité. »

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