Zambie: 1991-1992
Publié le 30/09/2020
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Zambie: 1991-1992
Les électeurs zambiens ont voté, le 31 octobre 1991, à 81% pour l'ancien
syndicaliste Frederick Chiluba, dont le Mouvement pour une démocratie
multipartisane (MMD) a remporté 125 des 150 sièges du Parlement.
Le "père de
l'indépendance", Kenneth Kaunda, a été largement battu au terme d'un scrutin qui
est apparu honnête à l'ensemble des observateurs étrangers et locaux.
Malgré les
pressions exercées par l'opposition, il n'est pas parvenu à sortir le pays de la
stagnation économique (notamment dans le secteur des mines et de l'agriculture).
Il n'a pas non plus réduit l'endettement extérieur (près de 7 milliards de
dollars en 1989), ni surmonté l'inefficacité de l'appareil politique.
Les manoeuvres d'intimidation politique contre les opposants (sanctionnées par
la justice), les tensions avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire
international (nouvelle rupture des négociations en septembre 1991, toujours au
sujet du subventionnement du prix du maïs, denrée de base), les mesures
démagogiques (doublement des salaires des fonctionnaires un mois avant les
élections) n'ont permis ni de retrouver un soutien dans l'opinion, ni d'obtenir
de la communauté internationale les nouveaux crédits nécessaires à la remise en
état des infrastructures.
Cependant, K.
Kaunda a fini par prendre ses
responsabilités en avançant de deux ans les échéances électorales sans recourir
à la violence et à la fraude électorale.
La victoire a laissé F.
Chiluba et le MMD face aux contraintes de la gestion des
affaires.
Évitant le combat des chefs, le gouvernement a associé des hommes dont
le passé combinait expérience politique (anciens ministres de K.
Kaunda) et
connaissance des affaires privées pour mettre en oeuvre une politique empruntant
directement à l'ajustement structurel.
La restructuration et la privatisation
des entreprises publiques, notamment la Zambia Consolidated Copper Mines (ZCCM),
ont conduit à des négociations avec des partenaires étrangers (y compris
sud-africains) car les capitaux locaux manquent.
Plus délicate, la politique de
vérité des prix s'est traduite pour le consommateur par le doublement du prix du
maïs (janvier 1992) et d'autres produits alimentaires.
La reprise, même prudente, de l'aide internationale pourrait aider le
gouvernement dans sa politique de réhabilitation des infrastructures, de relance
de l'agriculture et des petites et moyennes entreprises privées,
d'investissement dans les domaines de l'éducation et de la santé.
Les
conséquences sociales de l'ajustement ont commencé, au début 1992, à alourdir un
climat politique demeuré pacifique, l'alternance n'ayant pas débouché sur une
"chasse aux sorcières", mais plutôt sur une chasse salutaire aux prébendes.
La
réussite de la transition démocratique a laissé entier le problème du
redémarrage du développement économique et social..
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